US : Plus de 150 cliniques vont intégrer MammoScreen, l’IA de dépistage du cancer du sein de Therapixel
Publié le mardi 06 mai 2025 à 16h59
Cancero Etablissements PatientOnsite Women’s Health, l’un des principaux réseaux privés d’imagerie mammaire aux États-Unis, adopte la solution d’IA MammoScreen dans l’ensemble de ses établissements partenaires.
Un déploiement national dans les cliniques de soins primaires
MammoScreen permettra une détection jusqu’à deux ans avant le diagnostic. La technologie d’IA développée par Therapixel sera progressivement déployée dans plus de 150 sites de soins, suite à un partenariat annoncé en avril avec Onsite Women’s Health. L’objectif : intégrer MammoScreen, son outil d’aide au dépistage du cancer du sein, au flux de travail des radiologues. L’outil repose sur l’apprentissage profond pour identifier des anomalies peu visibles sur les mammographies, améliorant la précision des diagnostics et réduisant la fatigue des lecteurs. Selon les données communiquées, MammoScreen détecte 42 % des cancers un an avant leur diagnostic, et 38,5 % deux ans avant.
Réduction des rappels et meilleure homogénéité des soins
Outre l’amélioration du taux de détection, MammoScreen contribue à réduire les rappels inutiles grâce à une meilleure spécificité, ce qui limite les examens supplémentaires anxiogènes pour les patientes. La solution permet aussi de réduire la variabilité inter-lecteurs, renforçant la cohérence des soins. Selon Jillian Wright, PDG de Onsite Women’s Health, cette collaboration vise à fournir aux radiologues « les meilleures technologies disponibles » afin d’« optimiser la détection précoce et sauver davantage de vies ».
Une intégration complète dans les flux de travail cliniques
Les radiologues des sites partenaires d’Onsite auront accès à MammoScreen directement via leur environnement de travail habituel, avec pour objectif une amélioration de l’efficacité opérationnelle et une plus grande fiabilité dans les interprétations. Le PDG de Therapixel, Matthieu Leclerc-Chalvet, souligne de son côté que ce partenariat « rend accessible une technologie salvatrice aux femmes à travers les États-Unis ».