SAS : 100 préconisations pour une généralisation à tout le territoire national (rapport de la MAG SAS)
Publié le vendredi 05 avril 2024 à 17h44
Publié le vendredi 05 avril 2024 à 17h44
Publié le mercredi 03 avril 2024 à 12h20
Publié le jeudi 07 mars 2024 à 17h21
Publié le mercredi 31 janvier 2024 à 08h00
La synthèse médicale doit être conforme aux critères de la norme internationale IPS (International Patient Summary). Ces critères portent sur 6 paramètres :
Le respect de la norme IPS permet de garantir la qualité, l’interopérabilité et l’efficacité des synthèses médicales.
L’enjeu d’un projet de standardisation des synthèses médicales est de faciliter la création d’un modèle unique de « synthèse médicale partagée », disponible pour les professionnels dans les secteurs sanitaire, médico-social et social ou dans le DMP (Dossier Médical Partagé). Ce modèle unique doit être utilisable à tous les contextes (soins programmés ou non) et aux différentes populations ciblées : les résidents en EHPAD, les patients vulnérables à domicile et les patients atteints de maladies rares. Le projet vise également à partager les informations entre les pays lors de soins transfrontaliers.
Les synthèses médicales ont une influence primordiale dans la prise en charge des patients mais font face à des freins d’utilisation et de développement. En effet, la pluralité et la redondance de ces synthèses médicales limitent fortement leur mise en œuvre opérationnelle.
La réglementation française exige que la synthèse médicale soit rédigée et déposée dans le DMP, sous la forme d’un document « statique » produit par un seul rédacteur. Pour en modifier le contenu, le rédacteur devra générer un nouveau résumé et créer une nouvelle version.
Si ce résumé fonctionne pour les patients à l’état de santé stable, il ne pourra pas répondre aux besoins spécifiques d’un patient :
La synthèse médicale devrait ainsi être modifiable et actualisée par différents professionnels en temps réel et en mode collaboratif.
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Publié le vendredi 19 janvier 2024 à 08h00
Publié le vendredi 19 janvier 2024 à 08h00
Bien que le rapport mette en avant la progression de la transformation numérique de la santé dans la région européenne, il souligne également quelques lacunes :
Le rapport souligne que les femmes sont souvent "exclues des avancées technologiques" et rappelle que la réduction de l'écart en matière de compétences numériques entre les genres est "crucial pour tirer parti des avantages potentiels des technologies de la e-santé ".
Les conclusions de plusieurs études menées par l'OMS ont été présentées dans ce rapport. En voici les plus marquantes :
L'OMS a déployé différentes activités de soutien aux pays, comprenant :
Dans les domaines :
Cette collaboration s'intéresse à l'impact de la Big Data dans les soins. La formation a rassemblé des participants venant de pays tels que la Géorgie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan.
En conclusion du rapport, l'OMS rappelle les 4 directives stratégiques essentielles pour 2023-2030, détaillés dans son plan d'action régional, publié en septembre 2022 (voir article H&TI ici) :
définir des normes et des directives claires pour encadrer le développement et l'adoption de solutions numériques et fournir des orientations techniques pour l'évaluation et la mise en œuvre de ces solutions ;
accroître la littératie en santé numérique, former les professionnels de santé aux nouvelles technologies ;
favoriser les échanges d'expériences réussies entre les pays, partager les meilleures pratiques et établir des collaborations régionales ;
identification des solutions émergentes et des tendances technologiques et évaluation de leur pertinence pour les systèmes de santé des différents pays.
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Publié le jeudi 18 janvier 2024 à 08h00
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Le CIDF accompagne depuis 2014 les chercheurs débutants en bio-informatique en les formant à l’analyse de données issues de séquençage haut débit. Avec une demande très forte des équipes franciliennes, les formations adoptent un format Mooc (Massive Online Open Course) depuis 2021, permettant de former simultanément un grand nombre de personnes. Ces formations ont pour objectifs de permettre aux chercheurs biologistes de se familiariser avec les concepts des analyses NGS (Next-Generation Sequencing), d’acquérir le vocabulaire et de s’initier à l’analyse de données avec R Studio.
Les actions structurantes sont des programmes cherchant à faire émerger et structurer une thématique spécifique à partir des opportunités présentes dans la région. Elles permettent le partage de ressources et de connaissances, sont accessibles et ouvertes à tout membre de la communauté. Dirigées par des membres du Comité scientifique et des experts, ces programmes sont centrés sur des technologies innovantes allant de la bio-informatique à des approches « Single Cell », c'est à dire le séquençage de cellule unique où un ensemble de techniques de biolgie moléculaire permettant l'analyse de l'information génétique.
Ils passent aussi par des modèles précliniques tridimensionnels (3D-Hub), des outils génériques de pointes (CRISPR Screen), la neuro-oncolgie (PETRA Network), la métabolomique (Met’Connect) ou encore la transcriptomique spatiale (ST-omics). Fin novembre 2023, l’Inca a dévoilé les 3 lauréats de l’AAC Pedriatex23, 3 consortiums retenus pour former des centres de recherche contre le cancer des enfants : En-Hop Smart4CB, Paris Kids Cancer et South Rock. South Rock est l’exemple d’un consortium entre deux régions : il allie l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique (IHOPE) de Lyon et les Hôpitaux Universitaires de Marseille (AP-HM) afin d'accélérer leur recherche et d'unir leur technologie de pointe pour lutter contre le cancer chez les enfants.
Créé en 2022, le groupe de travail Eclair (Expérience Patient-CLARA-Innovation-Recherche) rassemble des patients experts et les associations pour mettre en valeur l’impact du vécu dans la lutte contre le cancer. Eclair mène l’appel à projets « Oncostarter » (Emergence) baptisé « Expérience Patient », une initiative pionnière pour reconnaître le patient comme un acteur et un décideur à part entière.
« Les patients apportent leur expérience et leur vécu sur leur(s) pathologie(s), l’annonce du diagnostic difficile, leurs traitements, leur vie quotidienne. Dans la recherche, de simples témoins, ils s’engagent à toutes les étapes et deviennent investigateurs » explique Raymond Merle, Directeur du Département Universitaire des Patients, Grenoble.
Le CNO développe une approche multidisciplinaire des troubles cognitifs liés avec le cancer et ses traitements. L’ouverture à l’internationale a conduit à la création d’un consortium européen « Cancer & Cognition ». Au total, le CNO pilote 12 équipes de recherche participant au consortium, dont 8 pays européens (France, Belgique, Danemark, Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Espagne et Portugal).
Les recherches sont désormais étendues aux tumeurs cérébrales et les nouvelles voies impliquées dans la genèse des troubles cognitifs. La transmission de l’expertise multidisciplinaire du CNO est favorisée par un diplôme Interuniversitaire avec l’objectif d’approfondir les connaissances des professionnels de santé et des chercheurs sur les troubles neuropsychologiques liés au cancer, les mécanismes impliqués et les possibilités de prise en charge.
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Publié le mardi 16 janvier 2024 à 08h00
Le gouvernement a l’intention d’intégrer la cybersécurité dans la gouvernance des établissements de santé (national, régional, local) en la rendant visibles en termes stratégiques et budgétaires. Il prévoit d’intégrer des critères numériques et de cybersécurité dans le manuel de certification de la Haute autorité de santé (HAS).
Afin de préparer et accompagner les établissements de la cybermenace, une enveloppe de 10 millions d’euros permet aux ARS de déployer des exercices de crise cyber au sein des établissements sanitaires et médico-sociaux.
Il prévoit d’augmenter le personnel dédié au système d’information, c’est-à-dire de rendre les carrières du numérique en santé attractives et de pérenniser ces emplois. D’ici 2025, tous les établissements de santé devront déclarer un budget numérique et cybersécurité de 2% minimum. L’accompagnement des établissements s’articule sur les thématiques suivantes : prévenir, contrôler, détecter, réagir et reconstruire.
Selon le programme, il est « est primordial de proposer à tous les professionnels de santé et à tous les personnels administratifs une formation sur le numérique et la cybersécurité, et les sensibiliser sur le cadre réglementaire et sur les bonnes pratiques à adopter ». Dans cette optique, l’animation d’une communauté des RSSI est prévue afin de « renforcer la visibilité de leur action auprès de leur direction ».
Le programme prévoit un effort conséquent pour :
Le programme CaRE a identifié des domaines d’investissements prioritaires, notamment le programme HospiConnect. Il se dédie à l’identification électronique des professionnels, afin de sécuriser l’accès aux services numériques sensibles et de limiter les risques d’usurpation d’identité.
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[annuaireOrga=196447]
Publié le jeudi 11 janvier 2024 à 08h00
➡️ l'arrêté du 7 décembre 2023 a abrogé l’arrêté du 14 janvier 2023 et a modifié le montant prévisionnel de la dotation annuelle du fonds pour l’innovation du système de santé pour l’exercice 2023 : alors que le montant de la dotation de la branche maladie, maternité, invalidité et décès du régime général versée au fonds pour l’innovation du système de santé avait été fixé, pour l’exercice 2023, à 102 000 000 €, cet arrêté l'augmente à 128 000 000 € ;
➡️ l’arrêté du 27 décembre 2023 autorise l’ouverture d’une période transitoire pour l’innovation "EQUILIBRES" qui souhaite mettre en place "une évaluation standardisée et régulière de la situation des patients associée à une forfaitisation au temps passé auprès des patients pour les soins infirmiers à domicile" et qui a pour objectif de "promouvoir un système de prise en charge en équipe, focalisé sur les patients, leur autonomisation et leur qualité de vie, plutôt que sur la production d’actes techniques" ;
➡️ l'arrêté du 28 décembre 2023 autorise l’ouverture d’une période transitoire pour l’innovation "Equip'Addict" qui souhaite expérimenter "un nouveau mode de financement d’une équipe de soins primaires en exercice coordonné : les microstructures médicales addiction" qui ont pour mission "d’offrir des soins de proximité et de qualité aux personnes atteintes d’addiction, présentant une situation complexe et n’étant pas prises en charge dans le cadre d’un dispositif destiné aux personnes souffrant d’addiction préexistant en ville".
Publié le lundi 08 janvier 2024 à 08h00