Stratégie de filière

Pharma : 5 Mds€ d’investissements dans la recherche et développement

Avec 106 000 salariés, dont 56 % de femmes et 16 000 recrutements en 2022, le secteur pharmaceutique français réalise 70 milliards d’euros de chiffre d’affaires. La recherche et développement de cette industrie emploie 12 000 personnes et bénéficie d'un budget total de 5 milliards d’euros. Elle se place ainsi à la 3e position des investissements dans le médicament.

Publié le jeudi 21 mars 2024 à 16h21

Medicament

US : la FDA fait évoluer son bureau des partenariats stratégiques et de l’innovation technologique

Répondre aux besoins et aux défis futurs en matière de santé publique aux États-Unis : c'est l'objectif du nouveau bureau des partenariats stratégiques et de l'innovation technologique (OST) du Center for Devices and Radiological Health (CDRH) de la Food and drug administration (FDA), se transforme en un "super bureau" le 24 janvier 2024.

Publié le mercredi 31 janvier 2024 à 08h00

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Dedalus : « Nous passons d’éditeur à fournisseur de services » (Guillem Pelissier)

Améliorer la satisfaction client en se focalisant sur l’expérience utilisateur, adapter son offre de dossier patient informatisé (DPI), promouvoir une approche de self-service et de e-learning : retour sur la conférence de presse organisée par Dedalus lors de son événement D4Evolution le 25 janvier 2024, en présence de son nouveau directeur général Guillem Pelissier, et du directeur général délégué Frederic Vaillant.

La satisfaction client sera au cœur de la stratégie de Dedalus cette année, qui se décline "en 3 actes" :
• l’expérience utilisateur, grâce à des investissements "sur des plateformes pour y répondre" ;
• la qualification, en repensant les solutions "dans les environnements des clients" ;
• la formation, qui va continuer "avec du self-service et du e-learning".

« Notre mission est de continuer à développer nos activités, en accompagnant nos clients vers différents types d’usage et en créant de la valeur qui répond au plus près aux attentes de nos utilisateurs. Nous voulons moderniser nos services et nos plateformes, avec le cloud et l’IA », a déclaré Guillem Pelissier.

Développer une offre de service d’accès aux soins (SaaS)

Dedalus exprime son ambition de développer des offres Saas basées sur les technologies de cloud et d'IA qui "permettent de réduire les tâches administratives, d’améliorer l’expérience utilisateur et l’ergonomie". Guillem Pelissier explique que le cloud pose "la question de la souveraineté". Pour lui, Dedalus est justement souverain par son histoire et son capital : "car nous sommes détenus par des investisseurs français (...) Nous suivons la démarche gouvernementale, ainsi que les évolutions réglementaires européennes et françaises en ce qui concerne l’hébergement des données en santé, notamment du référentiel HDS". Une question essentielle pour l'entreprise qui souhaite s’inscrire dans le champ de la souveraineté numérique européenne, les acteurs du cloud européen et français n’étant aujourd’hui pas forcément encore au niveau des alternatives étrangères comme AWS.

Le défi à relever avec les DPI

Dedalus est leader sur le marché français du DPI, avec 41 groupements hospitaliers de territoire (GHT) sur 135 équipés avec ses solutions. Sans communiquer de détails exacts, l'entreprise rapporte que son chiffre d'affaires en 2023 est meilleur que celui de l’année précédente.

Avec la base mutualisée de son nouveau logiciel, Care4U, Dedalus accompagne les hôpitaux afin de transférer leur DPI, comme cela a été le cas pour tous les établissements de l’AP-HP, "sauf l’hôpital européen Georges Pompidou qui devrait migrer dans les 2 ans qui viennent". Les clients de Dedalus ayant un patrimoine de données d’au moins 10-15 ans, toute la problématique réside dans la migration afin d'éviter la perte de données. « Nous passons de questionnaires très statiques à des questionnaires intelligents avec de l’IA. Il faut donc les réadapter et les reparamétrer. L’enjeu n’est pas de changer de DPI mais de pouvoir le faire évoluer en récupérant leurs données et en installant notre solution par-dessus", souligne Frédéric Vaillant. 

S'affirmer sur le marché des logiciels d'imagerie

En France, Dedalus détient 80 % de part de marché des logiciels des laboratoires privés. D'après Frédéric Vaillant : « Il y a une évolution in vitro avec les premières installations qui se dérouleront cette année. La mise en œuvre du premier site de "digital pathology" va se faire au CHU d’Amiens. C’est un consortium avec 3 GHT (St-Quentin, Beauvais et Amiens) qui vise à gérer les analyses et les seconds avis médicaux ».

À partir de 2024, l'entreprise ambtionne d'accélérer sa dynamique dans le secteur de l’imagerie : « Nous avons un Pacs tout neuf appelé Deep Unity qui connaît un certain succès dans le GHT d’Amiens. Notre ambition est de pousser le domaine de l’imagerie en doublant nos équipes. Nous voulons faire aussi bien sur la partie imagerie que sur la partie laboratoire ». L'imagerie ayant généré un chiffre d’affaires autour de 6 millions d’euros en 2023, Dedalus souhaite doubler son résultat en 2024.

Publié le vendredi 26 janvier 2024 à 08h00

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Congrès City Healthcare 2024 : « le numérique pour mieux soigner » (03/10/24, Nantes)

Ethique dans l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA), gain de temps pour les professionnels de santé, interrogations sur la feuille de route du numérique en santé 2023-2027, cyberattaques et solutions innovantes pour améliorer le parcours de soin... autant de sujets qui seront évoqués lors de la 9e édition du congrès City Healthcare, qui se tiendra le 3 octobre 2024 à la Cité des Congrès de Nantes, sous le haut patronage du ministère de la Santé.

Après une édition 2023 qui a réuni plus de 2500 visiteurs et 170 experts français et internationaux du secteur de la santé numérique, l'événement, conçu en lien avec un comité d’experts issus du monde de la santé, a pour objectif de « promouvoir l’innovation santé et le numérique en santé au travers de ses usages au service des patients dans les territoires ».

La journée sera rythmée par :
• des conférences ;
• des retours d’expériences ;
• des workshops ;
• un colloque médical ;
• une soirée dédiée aux CPTS ;
• ainsi que des « battles » paroles de soignants.

Ouvert à toutes les parties prenantes du numérique en santé, City Healthcare rassemble chaque année des acteurs de l’écosystème avec l'ambition de les mobiliser et de les fédérer autour d'une vision commune.

Le salon rassemble des exposants et des intervenants au congrès venant de toute la France et de l'étranger, avec une ouverture particulière des 3 pays voisins : Luxembourg, Belgique, et Allemagne.

⚠️ Les inscriptions et le programme complet du congrès seront disponibles prochainement.
👉 Les inscriptions pour exposant sont d’ores et déjà ouvertes et sont à réaliser en ligne via ce lien.

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Publié le vendredi 26 janvier 2024 à 08h00

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Essais cliniques : la France toujours en retard dans un contexte international très compétitif (Leem)

La France se positionne au 3e rang dans la participation aux essais cliniques internationaux, tandis que l'Espagne arrive à se distinguer fortement en la matière, et dans un contexte global où l'Europe reste devancée par les États-Unis et la Chine : c'est le constat dressé par le Leem, dans la 13e édition de son enquête "Attractivité de la France pour la recherche clinique", publiée le 22 janvier 2024.

Dans ce rapport, le Leem souligne qu'il devient "urgent de mettre un coup d’accélérateur, face à une compétition internationale qui s’intensifie" en matière de recherche clinique, alors que 2 ans après le lancement du plan Innovation Santé 2030, "le bilan est mitigé" et la France n'arrive pas à se hisser en tête en termes de participation aux essais cliniques, notamment à cause des longs délais nécessaire au démarrage d'un essai clinique.

Selon, Thibaut Victor-Michel, président de la commission Recherche et Innovation du Leem, l'ambition fixée dans le plan Innovation Santé 2030 de devenir leader européen en recherche est encore atteignable. C'est pourquoi les entreprises du médicament se sont fixées un double objectif :
1️⃣ augmenter la participation de la France aux essais multinationaux de 25 % ;
2️⃣ et accélérer le démarrage des essais pour inclure le premier patient en 120 jours.

La France dans l'ombre de l'Espagne

Les essais sont "le premier mode d’accès aux médicaments innovants pour les patients, et notamment ceux atteints de pathologies graves comme le cancer (42 % des essais initiés) ou les maladies auto-immunes (18 %)". Malgré ses efforts, la France reste derrière l'Espagne dans le domaine :

  • lors des 18 derniers mois, 810 essais cliniques multinationaux ont été lancés par l'Espagne contre 636 pour la France ;
  • malgré une spécialisation de la France dans le domaine de l'oncologie, l'Espagne conserve tout de même son statut de leader européen (la France est 2e) ;
  • en Espagne, le premier patient est inclus dans un essai clinique en 149 jours en moyenne, alors qu'en France, le délai moyen est de 160 jours ;
  • en France seulement 86 % des objectifs d’inclusion sont atteints contre 94 % en l'Espagne.

L'Europe peine toujours à s'imposer

L'investissement de l'Espagne dans la réalisation d'essais cliniques ne suffit pas à lui seul pour faire de l'Europe le leader mondial. Au cours des 12 derniers mois, les chercheurs du Vieux continent n'ont lancé que 2 087 essais, loin derrière l'Asie avec ses 5 016 essais. Côté américain (USA, Canada et Amérique du Sud), on compte : 3 157 essais cliniques.

L'Europe se place cependant en tête en matière d'essais cliniques multinationaux, qui représentent 63% de son activité, contre 11% en Asie et 44% en Amérique.

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4 leviers pour renforcer l'attractivité de la France

Dans son rapport, le Leem cite 4 leviers qui pourraient faire de la France le pays le plus attractif d'Europe en termes d'essais cliniques et qui doivent être mis en place "au plus vite par les autorités" :

  • 1️⃣ supprimer la demande d’autorisation d’exportation et d’importation des échantillons biologiques qui viennent, par cette exception française, allonger les délais d’autorisation ;
  • 2️⃣ simplifier le dispositif de la convention unique en privilégiant une approche forfaitaire par visite du patient ;
  • 3️⃣ mettre en place des fast tracks de l’étape d’autorisation à l’inclusion pour garantir le démarrage en 120 jours des essais innovants pour les patients sans alternative thérapeutique ;
  • 4️⃣ adapter le cadre législatif pour permettre le déploiement des essais cliniques décentralisés (DCT).

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Publié le jeudi 25 janvier 2024 à 08h00

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IA générative : 5 domaines de l’industrie pharmaceutique radicalement transformés (rapport McKinsey)

Accélérer la découverte de médicaments, rendre les essais cliniques plus efficaces, raccourcir les délais réglementaires, développer un marketing ultra ciblé et fabriquer du matériel médical en interne : ce sont là les principales propositions de valeur de l'intelligence artificielle (IA) générative pour le secteur pharmaceutique selon un rapport publié par McKinsey en janvier 2024, intitulé : "Generative AI in the pharmaceutical industry: Moving from hype to reality".

Une transformation globale de l'industrie pharmaceutique ?

L’IA générative transforme pratiquement tous les aspects de l’industrie pharmaceutique, notamment la manière dont les entreprises opèrent, permettant ainsi de générer un chiffre d’affaires nettement supérieur.

Sur 63 cas d'usage de l'IA générative étudiés, les auteurs du rapport ont analysé 5 domaines dans l’industrie pharmaceutique où cette technologie a un impact probant :
➡️ la recherche et la découverte ;
➡️ le développement clinique ;
➡️ les opérations ;
➡️ le commercial ;
➡️ et les affaires médicales.

60 à 110 Mds$ de chiffre d'affaires généré ?

McKinsey estime que l'IA générative pourrait générer "de 60 à 110 milliards de dollars par an dans l’industrie pharmaceutique et médicale", notamment en boostant la productivité grâce à une optimisation des processus de fabrication des médicaments, ainsi qu’en accélérant leur développement et leur mise sur le marché.

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Une nouvelle génération de traitements

Même si la compréhension des maladies avance rapidement, le processus de découverte et de développement des médicaments a avancé dans la direction opposée, souligne le rapport. Dans un tel contexte, l'IA générative pourrait :

  • accélérer la recherche de cibles ;
  • développer des tests de vérification et sélectionner les meilleures pistes ;
  • et assister les essais précliniques tour en déterminant leur efficacité.

Certains outils comme BioGPT et Med-PaLM sont déjà utilisés pour analyser des données massives relatives aux pathologies étudiées. Augmenter les capacités des IA utilisées avec des modèles plus larges et des moyens plus établis "comme la vision par ordinateur, le criblage virtuel et des graphes de connaissance" pourrait "réduire de moitié le temps de découverte d’un médicament".

Une donnée meilleure pour des essais plus intelligents

Les auteurs rappellent qu'en moyenne, "il faut 10 ans et 1,4 milliard de dollars pour sortir un seul médicament sur le marché". Environ 80 % de ces coûts seraient liés au développement clinique selon des chercheurs du Tufts Center.

Le développement clinique consiste à amener des thérapies du laboratoire aux patients en testant la sécurité et l’efficacité sur des sujets humains. Un processus fastidieux à cause des longs essais et d’une régulation particulièrement rigoureuse. L’IA générative répond à ces problèmes en débloquant une valeur économique en 3 dimensions :

  • près de 50 % de coûts réduits par le "streamlining" et la rédaction automatique des documents des essais cliniques ;
  • 1 an d’accélération dans la conduite d’un essai clinique ;
  • au moins 20 % d’augmentation de la valeur actuelle nette (VAN).

Améliorer la chaîne de valeur opérationnelle

L’IA générative est censée améliorer toute la chaîne de valeur d’un médicament, y compris "le sourcing, la fabrication, la qualité et la chaîne d’approvisionnement". Premièrement, la capacité à rechercher et analyser de larges textes, des images et d'autres données permettra d’apprécier "une mine de nouveaux renseignements". En outre, l'habilité conversationnelle de l’IA générative facilitera des interactions plus satisfaisantes avec les utilisateurs.

Dans ce sens, 4 priorités dans la chaîne de valeur ont été identifiées par les auteurs  :

  • un sourcing augmenté ;
  • une assistance IA générative pour l'industrie ;
  • un contrôle qualité repensé ;
  • et une optimisation de l'inventaire.

Une meilleure relation avec les partenaires, les fournisseurs et les patients

Les groupes pharmaceutiques dépensent une énergie considérable à créer du lien et de la confiance avec leurs fournisseurs, pharmaciens, assureurs et patients. Les outils d’IA générative peuvent approfondir ces relations, où les décideurs détiendront assez de connaissances pour prendre plus rapidement des décisions plus intelligentes. Ainsi, le marketing pourra être davantage fait en interne, laissant les agences de communication externes s’occuper de l’innovation et de la créativité.

Affaires médicales : un appui aux professionnels de santé

Les affaires médicales jouent un rôle-clé entre les entreprises pharmaceutiques et les prestataires de soins. Cela consiste en la réalisation d'une série de procédés pour revoir, analyser, synthétiser et communiquer du savoir scientifique. Chacune de ces tâches pourra être améliorée grâce à l’IA générative, notamment ces 3 cas en particulier :

  • générer des renseignements sur les clients ;
  • assurer une communication médicale plus efficace ;
  • et rédiger des résumés de la littérature médicale et scientifique.

L'IA pourrait donc automatiser un nombre de tâches simples et chronophages afin de permettre aux entreprises de se concentrer davantage sur un service client plus personnalisé.

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Publié le mardi 23 janvier 2024 à 08h00

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HAS : un référentiel d’exigences métier pour favoriser la numérisation des synthèses médicales

"Produire un référentiel d’exigences métier à partir du recueil des besoins identifiés dans la littérature ou exprimés par les professionnels de santé lorsqu’ils utilisent ou lorsqu’ils élaborent une synthèse médicale, en focalisant sur les besoins en termes de contenu de cette synthèse pour différents contextes d’utilisation."


Le référentiel "Standardisation des synthèses médicales en vue de leur numérisation", publié par la HAS le 19 décembre 2023, vise à "produire des recommandations en vue de favoriser la numérisation des synthèses médicales". Un travail qui devrait constituer un prérequis "à la construction d’un modèle de synthèse médicale interopérable où les éléments de santé caractérisant le patient (ou l’usager) pourront être partagés entre les différents outils numériques des professionnels ou entre les outils professionnels et le DMP".

3 populations de patients concernées

A l'origine de cette initiative, une demande de l'Agence du numérique en santé (ANS), la Délégation au numérique en santé (DNS) et la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) a été formulée pour la standardisation des dossiers de liaison d’urgence (DLU) pour les "personnes atteintes de maladies rares". C’est la troisième catégorie à bénéficier d’une synthèse médicale après les "personnes résidant en Ehpad" et les "personnes vulnérables prises en charge à domicile".

Caractéristiques des synthèses médicales

La synthèse médicale est définie par la HAS comme un ensemble minimal d’information sur l’état de santé et de vie d’un patient afin d’assurer une prise en charge optimale de celui-ci, notamment en termes de soin. Ces informations doivent être interopérables pour favoriser leur partage entre les professionnels des secteurs médical, médico-social et social.

La synthèse médicale est censée :
➡️ résumer les informations médicales pertinentes d’un patient ;
➡️ faciliter la communication : elle permet aux professionnels d’obtenir rapidement une vue globale de la situation médicale d’un patient (en effet, 84 % des cliniciens de la permanence des soins estiment que la synthèse médicale écossaise a amélioré la communication, réduisant également les risques d'erreurs par rapport au processus de télécopie et transcription*) ;
➡️ améliorer la coordination des soins : la synthèse médicale peut diminuer les admissions hospitalières en optimisant la gestion des soins. Elle est particulièrement utile lors des transitions de soins, telles que les admissions à l’hôpital, les consultations médicales, les transferts entre établissements de soins ou les soins d’urgence ;
➡️ renforcer la sécurité des patients : la synthèse permet aux professionnels de santé de prendre des décisions éclairées intégrant les souhaits des patients. Selon des études citées par la HAS dans sa publication, 77% des médecins généralistes reconnaissent que la synthèse médicale améliore la sécurité des patients.

La norme IPS pour réguler la synthèse médicale

La synthèse médicale doit être conforme aux critères de la norme internationale IPS (International Patient Summary). Ces critères portent sur 6 paramètres :

  • l'identification du patient ;
  • les allergies et les intolérances ;
  • les traitements médicamenteux ;
  • les problèmes de santé ;
  • les préférences du patient ;
  • la provenance du document.

Le respect de la norme IPS permet de garantir la qualité, l’interopérabilité et l’efficacité des synthèses médicales.

Pour un modèle unique de "synthèse médicale partagée"

L’enjeu d’un projet de standardisation des synthèses médicales est de faciliter la création d’un modèle unique de « synthèse médicale partagée », disponible pour les professionnels dans les secteurs sanitaire, médico-social et social ou dans le DMP (Dossier Médical Partagé). Ce modèle unique doit être utilisable à tous les contextes (soins programmés ou non) et aux différentes populations ciblées : les résidents en EHPAD, les patients vulnérables à domicile et les patients atteints de maladies rares. Le projet vise également à partager les informations entre les pays lors de soins transfrontaliers.

Les synthèses médicales ont une influence primordiale dans la prise en charge des patients mais font face à des freins d’utilisation et de développement. En effet, la pluralité et la redondance de ces synthèses médicales limitent fortement leur mise en œuvre opérationnelle.

Des difficultés à affronter

La réglementation française exige que la synthèse médicale soit rédigée et déposée dans le DMP, sous la forme d’un document « statique » produit par un seul rédacteur. Pour en modifier le contenu, le rédacteur devra générer un nouveau résumé et créer une nouvelle version.

Si ce résumé fonctionne pour les patients à l’état de santé stable, il ne pourra pas répondre aux besoins spécifiques d’un patient :

  • âgé ;
  • multimorbide ;
  • avec des pathologies chroniques évolutives.

La synthèse médicale devrait ainsi être modifiable et actualisée par différents professionnels en temps réel et en mode collaboratif. 

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Publié le vendredi 19 janvier 2024 à 08h00

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Talents de la e-santé 2024 : Aalia.tech, RDK et Up and space Martinique parmi les 9 lauréats

Une flûte connectée pour la rééducation respiratoire (Lorio), une application qui facilite la communication entre un praticien et un patient ne parlant pas la même langue (Aalia.tech), ou encore un outil à destination des professionnels de santé leur donnant accès aux dernières connaissances disponibles sur les maladies rares (RDK)... 9 projets viennent d'être désignés lauréats de l'édition 2024 des Talents de la e-santé.

L'annonce a été faite lors de la Journée nationale de l'innovation du numérique en santé, organisée le 18 janvier 2024 par l'Agence du numérique en santé (ANS) et la Délégation ministérielle au numérique en santé (DNS). Ce concours, lancé par les deux institutions en 2020, a pour but de « valoriser le caractère remarquable (dans la conception, le développement, le déploiement ou l’impact) » de projets innovants portés par des professionnels de santé, des établissements de santé, des structures médico-sociales, des organismes de formation, des industriels ou des institutionnels.

Les 9 talents de la e-santé 2024

Lors de cette édition, les candidats avaient la possibilité de postuler dans l'une des 8 catégories proposées (contre 10 lors de la dernière édition). Un prix "coup de cœur du public" a aussi été remis pour l'occasion, ce qui porte le nombre des lauréats à 9 : 
• prix de la cybersécurité : NouVey porté par l'ARS de La Réunion et le GCS Tesis ;
• prix de l'éthique du numérique en santé : E-medicom ; 
• prix de l'innovation numérique en prévention : Lorio développé par Happlyz Medical ;
• prix de l'innovation numérique dans le secteur médico-social : Terapace porté par le laboratoire HAVAE (Handicap, Activité, Vieillissement, Autonomie, Environnement) de l'université de Limoges ;
• prix de l'innovation numérique en ville : RDK porté par Orphanet (Inserm), As we know et Tekkare ;
• prix de l'innovation numérique à l'hôpital : Aalia.tech ;
• prix du partage numérique aux patients : Up and space Martinique ;
• prix de la formation et de la sensibilisation : Akivi.fr ;
• prix "coup de cœur du public" : P4DP piloté par un consortium de 6 acteurs dont le Health Data Hub et le CHU de Rouen. Ce projet concourait à la base dans la catégorie "innovation numérique en ville".

📌 Dans cet article, Health & Tech Intelligence présente les 9 lauréats des Talents de la e-santé 2024.

Présentation des 9 lauréats

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Publié le vendredi 19 janvier 2024 à 08h00

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OMS Europe : bilan de l’année 2023 pour la santé numérique et la data dans 34 pays européens

Malgré des progrès significatifs au sein des états de la région, l'OMS met en avant la nécessité d'une confiance accrue dans la santé numérique, d'une infrastructure solide, d'investissements stratégiques et d'une collaboration internationale renforcée pour le secteur, en Europe.


Le rapport « Data and digital health in the WHO European Region in 2023 A year in review », publié fin 2023 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), souligne que les états membres de la région ont réalisé des progrès significatifs dans leurs efforts visant à exploiter la puissance des données et des technologies numériques pour améliorer les résultats en matière de santé. Cette transformation du secteur de la santé a été accélérée par la pandémie de COVID-19.

4 recommandations pour une transformation numérique durable

Sur 53 pays, seulement 19 disposent de lignes directrices pour évaluer les interventions de santé numérique. D'où l'importance, selon le rapport de l'OMS, de garantir la sécurité et la qualité de ces initiatives.

Par ailleurs, 4 recommandations sont promues par l'agence onusienne en Europe, pour une transformation numérique durable des systèmes de santé dans la région, autour des des axes suivants :
1️⃣ la confiance : soulignant que le succès de la santé numérique dépend de la confiance des utilisateurs dans la sécurité de leurs données ;
2️⃣ l'infrastructure : soulignant que le développement et la garantie de la disponibilité d'une large bande fiable et abordable dans chaque foyer est primordiale pour l’accès aux solutions de santé numérique ;
3️⃣ l'investissement : soulignant l’importance pour les gouvernements de considérer la santé numérique comme un investissement stratégique à long terme ;
4️⃣ la collaboration : soulignant l’importance du partage des connaissances entre les pays pour promouvoir l'adoption de la santé numérique et garantir son impact positif sur la santé publique.

Un écosystème pas encore assez inclusif

Le rapport met également en avant les dangers de laisser les populations défavorisées derrière, sous le slogan "no one behind", pour la transformation numérique de la santé.

5 actions ont été recommandées par les experts de l'OMS :
📌 établir une gouvernance qui favorise la coopération intersectorielle nationale et internationale, en mettant l'accent sur la réalisation des objectifs de santé ;
📌 élaborer des directives pour accroître la littératie en santé numérique afin d'accélérer la mise en œuvre des outils de santé numérique ;
📌 promouvoir un financement durable et une collaboration (par le biais de partenariats public-privé) pour renforcer l'innovation ;
📌 continuer à améliorer l'échange et le partage de données de santé pour en exploiter tout le potentiel ;
📌 promouvoir une approche inclusive et centrée sur le patient de la santé numérique afin que tous les pays intègrent les solutions numériques dans leurs systèmes de santé.

Principaux constats en Europe en 2023

Bien que le rapport mette en avant la progression de la transformation numérique de la santé dans la région européenne, il souligne également quelques lacunes :

  • le manque de directives dans 34 pays pour évaluer les interventions en santé numérique ;
  • plus de la moitié des pays ont élaboré des politiques en matière de littératie numérique en santé et mis en œuvre un plan d'inclusion numérique ;
  • de nombreux pays ne disposent pas d'une entité dédiée chargée de la surveillance des applications de santé pour en garantir la qualité, la sécurité et la fiabilité ;
  • seulement 15 % des pays ont des évaluations des programmes de santé mobile par le gouvernement ;
  • plus de la moitié des pays ont élaboré une stratégie pour l'utilisation des données de santé ;
  • une grande majorité des pays ont une stratégie de santé numérique.

Une attention particulière portée au rôle des femmes :

Le rapport souligne que les femmes sont souvent "exclues des avancées technologiques" et rappelle que la réduction de l'écart en matière de compétences numériques entre les genres est "crucial pour tirer parti des avantages potentiels des technologies de la e-santé ".

Une série d'études démontre le potentiel du secteur :

Les conclusions de plusieurs études menées par l'OMS ont été présentées dans ce rapport. En voici les plus marquantes :

  • les outils numériques ont un impact positif sur la performance des professionnels de santé ;
  • littératie est essentielle pour surmonter les obstacles auxquels sont confrontés les professionnels de santé - la promotion de la compréhension des solutions numériques est identifiée comme un élément clé pour accélérer leur utilisation ;
  • le potentiel de l'intelligence artificielle (IA) dans la recherche pour la santé mentale est grand, toutefois le traitement des statistiques par l'IA, la validation sporadique des données et l'évaluation limitée des risques de biais sont des difficultés à combler pour ces algorithmes ;
  • l'examen du développement des systèmes d'information de santé dans les 53 pays de la région met en avant les progrès réalisés jusqu'à présent.

Collaboration entre l'OMS et les pays européens

L'OMS a déployé différentes activités de soutien aux pays, comprenant :

Une assistance technique directe à 29 pays membres :

Dans les domaines :

  • de la gouvernance des données ;
  • des systèmes d'information ;
  • de la cybersécurité ;
  • et du Big Data.

Une formation coordonnée avec l'Universitat Politècnica de València :

Cette collaboration s'intéresse à l'impact de la Big Data dans les soins. La formation a rassemblé des participants venant de pays tels que la Géorgie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan.

Le plan d'action régional pour 2023-2030

En conclusion du rapport, l'OMS rappelle les 4 directives stratégiques essentielles pour 2023-2030, détaillés dans son plan d'action régional, publié en septembre 2022 (voir article H&TI ici) :

  • définir des normes et des directives claires pour encadrer le développement et l'adoption de solutions numériques et fournir des orientations techniques pour l'évaluation et la mise en œuvre de ces solutions ;

  • accroître la littératie en santé numérique, former les professionnels de santé aux nouvelles technologies ;

  • favoriser les échanges d'expériences réussies entre les pays, partager les meilleures pratiques et établir des collaborations régionales ;

  • identification des solutions émergentes et des tendances technologiques et évaluation de leur pertinence pour les systèmes de santé des différents pays.

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Publié le jeudi 18 janvier 2024 à 08h00

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D4Evolution (Dedalus) : IA, valorisation des données et Command Centers au programme (25/01)

Excellence opérationnelle, apport de l'intelligence artificielle (IA) au diagnostic anapath et innovation dans le soin, des sujets qui seront au cœur du forum D4Evolution 2024, organisé par Dedalus France. Prévue pour le jeudi 25 janvier 2024 au Novotel centre tour Eiffel, Paris, cette 6e édition promet une journée riche en réflexion et partage d'expérience, à travers un grand nombre de conférences et tables rondes.

Au programme, des discussions approfondies sur la transformation numérique en santé, mettant l'accent sur le pilotage stratégique et opérationnel des établissements de santé par la donnée. Des dizaines d'intervenants, dont Andréa Fiumicelli, chairman de Dedalus group, partageront leurs visions et expériences.

Plus de 25 ateliers thématiques (accessibles sur inscription préalable) seront animés par des experts de Dedalus et ses partenaires, dont Amazon web services (AWS), Bow medical, Conex, Koki, PharmIA et Vidal.

🔴👉 Les inscriptions à l'événement sont ouvertes sur ce lien.

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Le programme


Matinée : conférences plénières en amphithéâtre

▶︎ 08:30 - 08:55 - Café de bienvenue Trocadéro - Salle de restauration

▶︎ 09:00 - 09:30 - Interview croisée - Stratégie et vision : Echanges entre la direction générale Dedalus France et la direction du groupe Dedalus.

Avec Andrea FIUMICELLI, Chairman Dedalus Group, Frédéric VAILLANT et Guillem PELISSIER de la Direction générale France. 

▶︎ 09:30 - 09:55 - Libérez la puissance du pilotage des processus par la donnée avec le Command Center : Le rôle de ces «tours de contrôle » renforcées par IA pour devenir des véritables jumeaux numériques d’organisation.

▶︎ 09:55 - 10:15 Améliorer les soins et la gestion des opérations hospitalières grâce à l'innovation numérique : Le cas de l'hôpital Gregorio Marañón à Madrid

Avec Manuel Pérez Vallina, DSI de l'hôpital Gregorio Marañón. 

▶︎ 10:15 - 10:50 - Pilotage de la performance économique de l’hôpital

Avec Veronique REMY, Medecin DIM - Centre hospitalier de Cahors

▶︎ 10:50 - 11:10 - Pause et Visite de l'exposition

▶︎ 11:10 - 11:40 - Pourquoi le CHU Toulouse fait appel au centre de service Dedalus pour transformer son DPI vers Care4U ? Retour d'expérience du CHU Toulouse.

Avec Nicolas DELAPORTE, Directeur des services numériques - CHU Toulouse

▶︎  11:40 - 12:10 - GHT Artois : retour d’expérience sur l’organisation et la mise en œuvre d’un projet DPI de GHT. 

Les points qui seront abordés incluent : 

➔ La phase de construction du projet avec des représentants des 4 établissements et une équipe référente ;

➔ les opérations de sensibilisation des utilisateurs finaux par l’équipe référente ;

➔ la réception des modules « Care4U » par les utilisateurs finaux ;

➔ la cohérence avec le projet médical de GHT.

▶︎ 12:10 - 12:30 - Protéger les données des patients depuis l'infrastructure jusqu'aux services d'IA générative dans le cloud.

Avec Mathieu JEANDRON, responsable des technologies secteur public France - AWS

▶︎ 12:30 - 12:50 - L’IA générative pour améliorer l’expérience et la relation médecin-patient. 

Avec Pierre Meyblum, directeur Partenariats - Microsoft + Nuance et Arnaud Wilmet, CMIO - Microsoft + Nuance.

Les thèmes abordés seront : 

➔ IA conversationnelle et générative Microsoft + Nuance ;

➔ ambitions du partenariat Dedalus/Nuance autour de DAX Copilot ;

➔ démo DAX Copilot.


Après-midi : ateliers thématiques

Plusieurs ateliers auront lieu pendant l'après-midi, au choix sur inscription préalable, notamment lesquels :

Apport de l’IA dans l’élaboration du diagnostic en Anapath, animés par :

  • Romain DRUGEON ; Ingénieur Avant-Vente - Dedalus

  • Nicolas ROUSSET ; Directeur produit Anapath - Dedalus

Valorisez les données de votre établissement avec le réseau européen Trials4Care, animé par :

  • Alexandra KIPPER ; Responsable business développement Life Sciences - Dedalus

Innover avec AWS : culture de l’innovation, briques technologiques et services dédiés aux acteurs de la santé, animé par :

La gestion des lits à l’échelle de l’établissement et au-delà, animée par :

  • Alexandre BOSLE ; Product Manager ERP PAS - Dedalus

  • Yves POIRIER ; Chef de produits - Dedalus

Boostez vos déploiements en toute sécurité et optimisez l'excellence opérationnelle, animés par :

  • Florence BRETON ; Responsable des Offres de Services - Dedalus

  • Guillaume REYNAUD ; Directeur des Relations Publiques - Dedalus

  • Céline COUTANT ; Responsable Coordination Transverse - Dedalus

Enjeux du pilotage stratégique et du controlling, animés par :

  • Céline LELEUX ; Product manager - Dedalus

  • Pascal GORA ; Chef de projet R&D BI - Dedalus

🔴👉 Le reste de la programmation peut être consulté sur ce lien

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Publié le jeudi 18 janvier 2024 à 08h00

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