MedTech 2025 : un marché de 170 milliards d’euros, 930 000 emplois et une dynamique numérique en expansion
Publié le jeudi 20 novembre 2025 à 15h34
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Dedalus exprime son ambition de développer des offres Saas basées sur les technologies de cloud et d'IA qui "permettent de réduire les tâches administratives, d’améliorer l’expérience utilisateur et l’ergonomie". Guillem Pelissier explique que le cloud pose "la question de la souveraineté". Pour lui, Dedalus est justement souverain par son histoire et son capital : "car nous sommes détenus par des investisseurs français (...) Nous suivons la démarche gouvernementale, ainsi que les évolutions réglementaires européennes et françaises en ce qui concerne l’hébergement des données en santé, notamment du référentiel HDS". Une question essentielle pour l'entreprise qui souhaite s’inscrire dans le champ de la souveraineté numérique européenne, les acteurs du cloud européen et français n’étant aujourd’hui pas forcément encore au niveau des alternatives étrangères comme AWS.
Dedalus est leader sur le marché français du DPI, avec 41 groupements hospitaliers de territoire (GHT) sur 135 équipés avec ses solutions. Sans communiquer de détails exacts, l'entreprise rapporte que son chiffre d'affaires en 2023 est meilleur que celui de l’année précédente.
Avec la base mutualisée de son nouveau logiciel, Care4U, Dedalus accompagne les hôpitaux afin de transférer leur DPI, comme cela a été le cas pour tous les établissements de l’AP-HP, "sauf l’hôpital européen Georges Pompidou qui devrait migrer dans les 2 ans qui viennent". Les clients de Dedalus ayant un patrimoine de données d’au moins 10-15 ans, toute la problématique réside dans la migration afin d'éviter la perte de données. « Nous passons de questionnaires très statiques à des questionnaires intelligents avec de l’IA. Il faut donc les réadapter et les reparamétrer. L’enjeu n’est pas de changer de DPI mais de pouvoir le faire évoluer en récupérant leurs données et en installant notre solution par-dessus", souligne Frédéric Vaillant.
En France, Dedalus détient 80 % de part de marché des logiciels des laboratoires privés. D'après Frédéric Vaillant : « Il y a une évolution in vitro avec les premières installations qui se dérouleront cette année. La mise en œuvre du premier site de "digital pathology" va se faire au CHU d’Amiens. C’est un consortium avec 3 GHT (St-Quentin, Beauvais et Amiens) qui vise à gérer les analyses et les seconds avis médicaux ».
À partir de 2024, l'entreprise ambtionne d'accélérer sa dynamique dans le secteur de l’imagerie : « Nous avons un Pacs tout neuf appelé Deep Unity qui connaît un certain succès dans le GHT d’Amiens. Notre ambition est de pousser le domaine de l’imagerie en doublant nos équipes. Nous voulons faire aussi bien sur la partie imagerie que sur la partie laboratoire ». L'imagerie ayant généré un chiffre d’affaires autour de 6 millions d’euros en 2023, Dedalus souhaite doubler son résultat en 2024.
Publié le vendredi 26 janvier 2024 à 08h00