Cadre réglementaire & Financements

Mon espace santé : des résultats pas encore satisfaisants, selon la Cour des comptes

Seulement 17 % des Français ont activé leur compte personnel, depuis son déploiement à grande échelle en 2022, et les médecins ne l'ont que peu alimenté malgré les financements de logiciels par l’Etat : dans son rapport 2024 sur l’application des lois de financement de la sécurité sociale, la Cour des comptes estime que les conditions de réussite de Mon espace santé sont "encore à réunir".

Publié le vendredi 21 juin 2024 à 16h51

Financeurs
Acteur public

Santé au travail : état des lieux, acteurs clés et panorama des usages et des solutions innovantes

Les conditions de travail, la santé mentale ou encore la santé des femmes... Autant de chantiers prioritaires en matière de santé au travail... Les solutions numériques pour la qualité de vie au travail se multiplient au sein des entreprises, tandis que les établissements de santé adoptent des initiatives innovantes pour améliorer la qualité de vie professionnelle.

Publié le jeudi 02 mai 2024 à 18h30

Etablissements
Prevention

Santé au travail : santé des femmes et santé mentale comme principaux chantiers réglementaires

Si peu de changements sont à constater, en matière de santé au travail, depuis l'adoption de la réforme de la loi santé et sécurité au travail de 2022, de nombreux chantiers sont en cours pour faire progresser la législation, notamment en matière de prise en charge de la santé des femmes, de la santé mentale ou encore d'une instauration plus large du télétravail pour le bien des salariés.

Publié le jeudi 02 mai 2024 à 18h20

Prevention
Acteur public

Renforcer les alliances pour faire avancer la santé numérique (rapport WEF, BCG)

Le manque de ressources financières et humaines, une augmentation croissante des maladies chroniques et du nombre de personnes atteintes, ainsi des résultats et un accès inéquitables aux soins... Autant de défis qui restent à relever par les systèmes de santé dans le monde, selon le rapport "Transforming Healthcare. Navigating Digital Health with a Value-Driven Approach", publié en janvier 2024 par le Forum économique mondial (WEF) et Boston Consulting Group (BCG) qui incitent les décideurs du monde entier à s’allier pour faire avancer la santé numérique.

"Même si presque tous les aspects du monde de la santé et des soins ont été touchés par le numérique, l’intelligence artificielle (IA) et les technologies innovantes, [...] des défis permanents persistent", constatent les auteurs du rapport. Et tout indiquant qu'"aucun impact transformateur sur les systèmes de santé n’a encore été constaté" depuis l'explosion du numérique et de son utilisation dans le monde de la santé, ils tentent de trouver des moyens pour permettre au numérique et aux technologies de "transformer la santé". Ils soulignent que le problème n'est pas le manque d'innovation mais bien "le manque de collaboration entre les différents acteurs" autour des innovations disponibles.

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Une nécessité de collaboration pour améliorer les soins

Alors que le WEF et BCG estiment que la hausse des coûts des soins représente une "perte de près de 1 800 milliards de dollars" dans le monde en 2023 et que les choses ne sont pas prêtes de changer, avec une pénurie de professionnels de santé estimée à de 10 millions d'ici 2030, le rapport met l'accent sur la nécessité de collaboration pour améliorer les soins.

Renforcer la collaboration public-privé pour accélérer l'innovation :

Pour le Forum, les défis d'accès et d'amélioration des soins peuvent être surmontés par l'utilisation des technologies numériques comme l'IA. Cependant, cette utilisation doit être le fruit d'une plus grande collaboration public-privé qui pourrait aller jusqu'à la mise en place d'une "plate-forme adaptable pour connecter les acteurs entre eux et accélérer les efforts innovants dans le domaine des soins à l'échelle mondiale".

De son côté, BCG appelle les gouvernements, les leaders du secteur de la santé qu'ils soient chercheurs ou fournisseurs des solutions à intensifier leurs efforts pour permettre "non seulement l'accroissement des solutions numériques et des technologies qui utilisent les données et l'IA, mais également une transformation éthique et sécurisée des soins à travers le monde".

Un cadre stratégique basé sur 5 catalyseurs

Le rapport "Transforming Healthcare" explique que pour libérer le potentiel du numérique, des données et de l'IA, "les parties prenantes du système de santé doivent se rassembler et travailler en équipe intégrée". L'ambition étant de bâtir un cadre stratégique qui repose sur 5 catalyseurs :

  • 1️⃣ les données : libérer la valeur des données pour favoriser le développement des applications numériques et créer des solutions percutantes ;
  • 2️⃣ la technologie et l'analyse : construire une base solide en matière de technologie et d'analyse pour extraire la valeur des données et les utiliser dans un objectif d'amélioration des soins ;
  • 3️⃣ les financement et les incitations : aligner les incitations entre les parties prenantes et garantir le financement pour développer les solutions numériques pour un impact maximal ;
  • 4️⃣ la prestation de soins de santé hybrides : renforcer les capacités numériques et la conception des utilisateurs pour faciliter la mise en œuvre de soins hybrides ;
  • 5️⃣ les réglementations et politiques : élaborer des réglementations et des politiques numériques adaptées pour garantir une transformation éthique et sécurisée.

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Publié le mardi 16 janvier 2024 à 08h00

Cancero
Cyber
Efficience
Etablissements

Prévention : Bpifrance et ParisSanté Campus présentent les 20 start-ups de leur accélérateur

Spécialisées dans la gestion des données de santé et l'intelligence artificielle (IA), 20 start-ups ont été sélectionnées parmi 162 candidats, pour former la première promotion de l'accélérateur dédié à la santé préventive de PariSanté Campus, Bpifrance et leurs partenaires.

Dans le cadre de ce programme, les entreprises bénéficieront d'un accompagnement complet, couvrant :
🚀 la mise en conformité de leurs solutions de prévention ;
🚀 le renforcement stratégique de leurs cas d'usage ;
🚀 la précision de leur modèle économique et l'accès au marché.

L'écosystème de PariSanté Campus et le soutien de Bpifrance

Les 20 start-ups choisies bénéficieront, 9 mois durant :
➡️ d'une immersion dans l'écosystème de PariSanté Campus, composé de 80 start-ups et de 300 chercheurs et universitaires ;
➡️ du soutien financier de Bpifrance ;
➡️ d'un accès privilégié aux partenaires de ces deux entités, à savoir : l'Inserm, l'université PSL, Inria, le Health Data Hub, l'Agence du numérique en santé et l'Agence de l'innovation en santé.

Antoine Tesnière, directeur général de ParisSanté Campus, a tenu à rappeler que "depuis deux ans, PariSanté Campus s'engage à propulser la santé vers une nouvelle dimension et à positionner la France en tant que leader du numérique en santé".

Pour confirmer cet engagement, Antoine Tesnière a également annoncé l'organisation d'une deuxième promotion qui devrait être lancée l'année prochaine. Il a même évoqué la possibilité de reproduire un tel accélérateur pour d'autres enjeux, notamment ceux liés à la prédiction et à l'IA.

Un accompagnement en 3 étapes

Ce programme de 9 mois se déclinera en 3 phases :
1️⃣ la première étape vise à offrir aux lauréats une analyse approfondie de leur produit, de leur processus de développement, des besoins futurs, de la stratégie opérationnelle et des données disponibles afin de leur assurer un démarrage optimal ;
2️⃣ la seconde phase est subdivisée en 3 parties comprenant un accompagnement individuel basé sur les résultats de la phase d'évaluation, un accompagnement collectif sur les grands enjeux de réglementation, de stratégie et de sécurité, ainsi que des sessions de mentoring ;
3️⃣ la troisième et dernière étape est une phase de suivi et d’évaluation de ce qui a été mis en place pour pouvoir par la suite accompagner ces entreprises dans des levées de fonds ou dans la signature de contrats industriels.

L'enjeu de la valorisation des données

La valorisation des données est un des principaux enjeux de cet accélérateur, comme l'affirme le directeur de PariSanté Campus : "La protection et la valorisation des données font partie intégrante du programme de l’accélérateur qui prévoit d’acculturer les lauréats sur les enjeux de souveraineté, les risques liés aux données de santé et les outils qui permettent d’y répondre." A propos de la participation de Dassault Systèmes au programme, il précise que "les entreprises sont tout à fait libres de choisir les partenaires avec lesquels elles souhaitent collaborer sur ce sujet."

Du côté des start-ups, Emmanuelle Coulon, directrice des ventes et du marketing de la start-up rochelaise Numa Health, est du même avis : "La gestion des données constitue également un enjeu crucial pour nous. Numa Health collecte une quantité importante de données et souhaite bénéficier de conseils avisés sur la meilleure façon de les valoriser ", a-t-elle déclaré.

Des start-ups à fort potentiel

Les start-ups lauréates cumulent un total de 156 millions d'euros en levées de fonds et emploient en moyenne une vingtaine de collaborateurs. De plus, elles démontrent toutes un fort potentiel de développement, étant actives dans un des domaines d'intervention prioritaires en santé :

  • les maladies cardio-vasculaires ;
  • les maladies neurologiques et mentales ;
  • les troubles musculo-squelettiques (TMS) ;
  • la santé des femmes.

Elles déploient leurs actions sur 5 axes de prévention distincts : prévenir, aiguiller, dépister, éduquer et anticiper.

Les 20 start-ups sélectionnées

Cartographie des 20 start-ups sélectionnées par type de prévention :

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Présentation des lauréats :

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Publié le jeudi 21 décembre 2023 à 08h00

Financeurs
Fonds
Formation
Institutions

Data : les 10 nouveaux lauréats de l’AAP pour l’accompagnemet à la constitution d’EDS hospitaliers

"Construire et consolider des entrepôts de données de santé (EDS)" dans les établissements de soin et "constituer à terme un réseau national favorisant la production et le partage fluide des données de santé" sont les deux objectifs principaux de l’appel à projets (AAP) « Accompagnement et soutien à la constitution d'entrepôts de données de santé hospitaliers ».

Les lauréats de la deuxième vague de cet AAP, entrant dans le cadre de la stratégie "France 2030" et opéré par Bpifrance avec le soutien du Health Data Hub, sont désormais connus. Ce sont le ministre de la Santé et de la Prévention, Aurélien Rousseau, et le ministre délégué chargé de l’Industrie, Roland Lescure, qui l'ont annoncé le 14 décembre 2023, à l’occasion de la 10e édition du Conseil du Numérique en santé.

Un financement global à hauteur de 75 M€

Pour financer les projets lauréats des deux vagues de ce dispositif, l'enveloppe prévue est de 75 millions d’euros, dont :
➡️ 40 millions d’euros issus des fonds France 2030 ;
➡️ et 35 millions d’euros issus de l'Ondam, .

Sélectionnés par "un jury d’experts en données de santé", les dix lauréats de cette seconde vague ont été retenus "pour la pertinence et le potentiel de leurs projets".

Ainsi, le réseau national à construire grâce à tous les EDS créés, censé favoriser la production et le partage des données de santé, devrait également faciliter leur "exploitation entre acteurs publics et privés de la recherche et de l'innovation".

Dans cet article, Health & Tech Intelligence revient la liste des lauréats de cet AAP, ainsi que sur l'expérience de deux d'entre eux : le GCS HOURAA et l'association Respic.

Le CHU de Grenoble-Alpes prolonge son expérience avec le GCS HOURAA

Pour Monique Sorrentino, directrice générale (DG) du CHU de Grenoble-Alpes (CHUGA) et administratrice suppléante du GCS HOURAA, un des lauréats de la deuxième vague : « Les données de santé et leur traitement sont un enjeu stratégique pour développer des outils destinés à améliorer la qualité et l’organisation des soins, la recherche et le pilotage de l’établissement." Elle explique que son CHU s’est engagé, dès 2016, "dans la construction d’un EDS, validé par la CNIL dès 2019". Au niveau de cet établissement, plusieurs travaux techniques et opérationnels ont eu lieu, en accompagnant prioritairement des projets de recherche, tels que :

  • la mise en œuvre d’un observatoire de maladies cardio-vasculaires ;
  • le développement du logiciel Odiasp, basé sur l'intelligence artificielle (IA) et qui pourrait contribuer au dépistage de la dénutrition ;
  • ou encore le développement de la santé préventive grâce à la stratification de la population par niveau de risque ou l’exploration de la santé environnementale.

Dans la continuité de cette expérience, le CHUGA participe "à la co-construction d’une solution d’EDS avec les 3 autres CHU de la région. C’est la suite logique des travaux réalisés jusqu’à présent à une échelle locale." Une démarche qui, selon la DG, devrait permettre :

  • une industrialisation et une mutualisation des outils ;
  • la construction d'un hub régional, facilitant notamment les usages en santé populationnelle à l'échelon du territoire AuRA.

Les données de 3,2 M de patients dans le cadre du projet Edgar (Respic)

Grâce à un travail collaboratif porté par un consortium de six membres de l’association, Respic met en œuvre sa stratégie nationale commune sur les données de santé avec le projet Edgar. Ce dernier vise à favoriser "le développement de la recherche et de l’innovation afin de mieux répondre aux besoins et attentes de l’écosystème et ainsi participer à la compétitivité de la France en matière de données de santé."

Julie Boissier, déléguée de l'association, déclare : "Nous sommes ravis que cet ambitieux projet, hautement fédérateur, ait reçu le soutien de l'État. En effet, le projet Edgar va assurer non seulement la structuration nationale des données des membres de l'association mais aussi faciliter leur accès via un guichet unique."

Le projet Edgar a pour ambition de fédérer les EDS des membres de l’association, qui utiliseront une solution commune et des modèles communs d’interopérabilité. Ces EDS comprendront les données de "plus de 3,2 millions de patients pour 36 spécialités sur un périmètre national". Ces données massives et qualitatives seront notamment propices à :

  • l’apprentissage d’algorithmes d’IA ;
  • ainsi qu’au chainage avec d’autres EDS ou bases de données existantes (SNDS, registres...).

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La liste des lauréats

📌 Le projet AnDH (Antilles Data Hub) :

porté par le CHU de la Martinique en partenariat avec celui de la Guadeloupe (Création et consolidation de 2 entrepôts de données de santé).

📌 Le projet D2H – DATAHUBHOURAA2 :

porté par le Groupement de Coopération Sanitaire des CHU de Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon et Saint-Etienne (Mise en œuvre des EDS des CHU de la région Auvergne-Rhône-Alpes et d’une plateforme d’échange de données mutualisée).

📌 Le projet DATA4HEALTH2 :

porté par le GCS G4 – Groupement de Coopération Sanitaire des CHU d’Amiens, Caen, Lille et Rouen (Structuration d’une plateforme interrégionale avec mise en réseau de 4 EDS).

📌 Le projet E-CONFLUENCE :

des Centres Hospitaliers Intercommunaux de Créteil et de Villeneuve Saint Georges (Création d’un entrepôt de données de santé commun en centre hospitalier).

📌 Le projet EDGAR 2030 :

porté par l’Hôpital Foch partenariat avec les établissements privés d’intérêt collectif SaintJoseph Marseille, l’Hôpital Européen de Marseille, le Groupement Hospitalier Paris Saint-Joseph, l’Institut Montsouris et l’Institut Catholique de Lille (Structuration d’une plateforme interrégionale avec mise en réseau de 5 entrepôts de données).

📌 Le projet EDS ELSAN :

porté par Groupement de Coopération Sanitaire ELSAN pour la recherche, l'enseignement et l’innovation (Constitution d’un EDS centralisant les données des 140 établissements de santé ELSAN).

📌 Le projet EDS GHU PARIS :

du Groupe Hospitalier Universitaire Paris – Psychiatrie et neuroscience (Création d’un entrepôt de données de santé pour la recherche en psychiatrie & neurosciences).

📌 Le projet EDS MEDITERRANEE :

pour la Recherche et l’Excellence en Santé porté par le CHU de Nice en partenariat avec celui de l’APHM Marseille, les CLCC Institut Paoli Calmettes et Lacassagne et les hôpitaux pédiatriques Nice CHU-Lenval (création et consolidation de 5 EDS et d’une plateforme mutualisée).

📌 Le projet HD4C :

porté par le CHU de Reims avec ses partenaires les centres hospitaliers d’Épernay, Chalons en Champagne et Saint-Léon en côte basque, le Centre Hospitalier Intercommunal Nord-Ardennes et l’établissement public de santé mentale de la Marne (réseau de 7 entrepôts de données hospitaliers médico-psychiatriques et de ville).

📌 Le projet Health Data 3OI - Données de santé en Occitanie Ouest et Océan Indien :

porté par le porté par le CHU de Toulouse en partenariat avec le CHU de la Réunion (Constitution d’un réseau d’Entrepôts de Données de Santé fédéré).

16 projets lauréats au total pour la construction du réseau territorial

Ces 10 nouveaux lauréats assurent un maillage territorial conséquent, qui complète celui de la première vague de l’appel à projets. Six projets lauréats avaient été récompensés en mars 2023 :

  • ACCESS porté par l’APHP ;
  • EDEN4HEALTH porté par le CHU de Reims ;
  • EDOL par le CHU de Montpellier ;
  • EDSNOVA par le CHU de Bordeaux ;
  • ODH porté par le CHU de Rennes ;
  • et ONCODS par Unicancer, avec leurs partenaires respectifs.

Au total, ce sont 16 projets lauréats qui sont récompensés embarquant 54 partenaires dans les consortiums, appelés à construire le réseau territorial, constitué de 62 EDS.

Publié le lundi 18 décembre 2023 à 08h00

Cyber
Etablissements
Europe
Femtech

CNS : présentation des 9 lauréats de l’AAP d’évaluation du bénéfice médical et/ou économique des DMN

Une technologie basée sur l'intelligence artificielle (IA) qui permet aux chirurgiens d'identifier les zones du cerveau à opérer des patients atteints de la maladie de Parkinson et du tremblement essentiel (Rebrain), un outil intégré de télésurveillance à domicile pour les patients souffrant de pathologies chroniques respiratoires qui ne nécessite pas l’intervention du patient (Biosency), ou encore une solution de télé-réadaptation cardiaque (Ensweet) : des dispositifs développés par 3 des 9 lauréats de la 3e vague de l'appel à projet (AAP) "Évaluation du bénéfice médical et/ou économique des dispositifs médicaux numériques ou à base d'IA", porté par Bpifrance.

C'est lors de la 10e édition du Conseil du numérique en santé (CNS), qui a pris place le 14 décembre 2023 au ministère de la Santé et de la Prévention, qu'Aurélien Rousseau, ministre de la Santé, et Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, ont annoncé les 9 lauréats de cet AAP. Ce dernier s'inscrit dans le cadre du plan France 2030 qui a pour ambition de "transformer durablement des secteurs clés de l'économie par l’innovation technologique et industrielle et de positionner la France en leader du monde de demain". Le numérique en santé figure parmi les priorités ce ce plan national.

Un accompagnement de l'évaluation au déploiement

Cet AAP vise donc à "accompagner financièrement les projets dans l'évaluation clinique de leur bénéfice" afin que cette évaluation permette la soumission d'un dossier pour une évaluation par la Haute autorité de santé (HAS), ou de soutenir un modèle médico-économique en vue d'un achat par un établissement de santé.

Pour sa 3e édition, l'AAP a été étendu avec l’AAP "Démonstration de la valeur clinique et médico-économique des dispositifs médicaux d’équipements innovants", qui visait à financer leurs évaluations cliniques post-marquage CE, afin de leur offrir une meilleure visibilité auprès de l'écosystème.

La liste des lauréats 

Les 9 lauréats de cette 3e édition de l'AAP "Évaluation du bénéfice médical et/ou économique des dispositifs médicaux numériques ou à base d'IA" sont donc :

1️⃣ Biosency avec le projet AUSTRAAL ;
2️⃣ Ensweet avec le projet Cardiadapt ;
3️⃣ Cureety avec le projet CREESTALIVE-2023 ;
4️⃣ Diampark avec le projet DigiPark ;
5️⃣ Hinlab avec le projet MOUV2 ;
6️⃣ Evolucare avec le projet OphtAI-Eval2 ;
7️⃣ Rebrain avec le projet OPTIRS ;
8️⃣ Healabs avec le projet PSDM ;
9️⃣ Alcediag avec le projet SEM EDIT-B.


📌 Dans cet article, Health & Tech Intelligence revient sur les 9 solutions développées par les lauréats de l'AAP (voir diaporama ci-dessous).

Présentation des 9 lauréats de l'AAP :

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Une nouvelle vague d'ores et déjà ouverte

Lors des 3 premières vagues, ce sont 35 projets qui ont été récompensés pour un montant total de 22 millions d’euros.

La 4e vague de l'AAP qui combine donc les 2 APP cités ci-dessus s'appellera "Evaluation du bénéfice médico-économique des dispositifs médicaux numériques et des dispositifs médicaux d’équipement". Elle est d'ores et déjà ouverte et HTI y a consacré un article, consultable en cliquant sur ce lien (descriptif de l'AAP et démarche à suivre pour y participer).

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Publié le vendredi 15 décembre 2023 à 08h00

Financeurs
Fonds
NA
PS

UE : 25,8 M€ (sur 752,4 M€ au total) pour le numérique dans le cadre du programme EU4Health 2024

La Commission européenne a adopté, le 5 décembre 2023, le programme EU4Health 2024 avec un financement de 752,4 millions d'euros afin de "mettre en œuvre les principales priorités de la politique de santé de l'Union européenne (UE) dans le cadre de l'Union européenne de la santé".

Prioriser les problématiques européennes de santé publique

Ce budget 2024 fournira des financements pour traiter des problèmes importants liés à la santé dans l'ensemble de l'UE. Cela inclut :
➡️ le renforcement de la préparation de l'UE aux crises grâce à l'Autorité européenne de préparation et de réponse en matière de santé (HERA) ;
➡️ le renforcement de la capacité à faire face à des défis tels que ceux liés à la guerre en Ukraine ;
➡️ la mise en œuvre d'initiatives numériques clés telles que l'Espace européen des données de santé (EHDS) ;
➡️ le renforcement de la résilience de l'UE face aux menaces transfrontalières pour la santé ;
➡️ la mise en œuvre de la stratégie pharmaceutique pour l'Europe et du plan européen de lutte contre le cancer ;
➡️ le soutien des initiatives politiques émergentes en accordant une attention particulière à la santé mentale, à la santé mondiale et aux développements dans le domaine des produits médicinaux.

25,8 M€ pour les initiatives numériques :

La Commission européenne a adopté son programme de travail EU4Health, en précisant le financement pour les domaines suivants :
1️⃣ la préparation aux crises : 458,5 millions d'euros ;
2️⃣ la promotion de la santé et prévention des maladies : 70,9 millions d'euros
3️⃣ le cancer : 117,6 millions d'euros ;
4️⃣ les systèmes de santé et la force de travail médicale : 41,4 millions d'euros
5️⃣ le numérique : 25,8 millions d'euros ;
6️⃣ ainsi que d'autres actions : 11,3 millions d'euros.

L'EHDS, priorité des initiatives numériques :

En ce qui concerne le financement du volet numérique, le programme EU4Health met l'accent sur l'Espace européen des données de santé, comme suit :
🔹 les usages primaires des données de santé dans l'EHDS : 11,5 millions d'euros ;
🔹 et la promotion de l'adoption de l'intelligence artificielle (IA) dans la santé : 4,5 millions d'euros ;
🔹 la promotion et le développement de solutions numériques au niveau international : 4 millions d'euros ;
🔹 les sages secondaires des données de santé dans l'EHDS : 2,65 millions d'euros
🔹 activités de communication et d'information pour l'EHDS : 1,6 million d'euros ;
🔹 les contrôles de conformité pour les infrastructures EHDS : 1,5 million d'euros.

D'autres appels connexes en lien avec le programme

Subvention directe aux autorités des États membres :

Renforcement des capacités numériques, y compris la télésanté, les systèmes de surveillance à distance, l'accès aux données de santé et les services d'échange de données de santé dans les centres de lutte contre le cancer dans l'Union

Subventions directes aux autorités des États membres :

Soutien à l'amélioration de la qualité des données des registres du cancer alimentant le Système européen d'information sur le cancer

Activités de communication et d'information :

Pour soutenir le déploiement et l'utilisation de l'EHDS prévu et des services connexes.

Centre de soutien pour l'échange européen :

Cela concerne les dossiers de santé électroniques, leur interopérabilité et la sécurité leurs systèmes.

Soutien aux principales parties prenantes et participants à HealthData@EU :

Dans le cadre de l'EHDS proposé.

Ainsi que d'autres opérations diverses :

  • Opérations et développement ultérieur de HealthData@EU (services centraux) ;
  • Contrôles de conformité pour les infrastructures de l'EHDS proposé ;
  • Subventions directes aux autorités des États membres : Expansion de MyHealth@EU ;
  • Appel à propositions pour faire progresser l'adoption de l'intelligence artificielle dans la santé ;
  • Renforcer la santé mondiale en promouvant et développant des solutions numériques au niveau international.

Publié le mardi 12 décembre 2023 à 08h00

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Directrice Médicale

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« En tant qu'acteur clé de l'industrie pharmaceutique, nous avons eu le privilège de collaborer avec Care Insight pour nos besoins en veille stratégique et en conseil dans le domaine de la santé numérique. Leur expertise, leur engagement et leur intégration au sein de l'écosystème de la santé numérique sont des atouts essentiels pour nous permettre d'accéder à une information de qualité. Leur capacité à fournir des panoramas détaillés, des benchmarks précis des solutions numériques et à définir des axes d'opportunités nous permet de mieux comprendre le paysage numérique de la santé en constante évolution et de formuler des stratégies de développement pertinentes. »

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