Données de santé : la Cnil lance une consultation publique pour faire évoluer ses référentiels
Publié le vendredi 17 mai 2024 à 17h09
Publié le vendredi 17 mai 2024 à 17h09
Publié le jeudi 16 mai 2024 à 16h15
Publié le mardi 07 mai 2024 à 18h26
Publié le mardi 26 mars 2024 à 16h29
Publié le vendredi 08 mars 2024 à 17h22
Le métavers est un monde virtuel tridimensionnel (3D) basé sur internet, où les individus mènent leurs activités quotidiennes à l'aide d'avatars représentant leur personnalité "réelle" ou imaginaire. Si cette définition fait davantage penser à l’univers du jeu, la santé représente pourtant un terrain intéressant pour cette technologie émergente.
« Ce n'est pas seulement un endroit où l'on peut s'éloigner de la vie trépidante et profiter d'une vie de loisirs, mais selon nous, c'est un endroit où les individus vont vivre une partie de leur vie en utilisant des services et des installations », estiment des chercheurs italiens de l’université de Catane, à l'origine d'une revue de la littérature sur le métavers dans le secteur de la santé.
Des applications de la technologie dans le champ sanitaire commencent à émerger : le potentiel de ce monde virtuel pour la prévention et le traitement des maladies, l'éducation, la formation et la recherche pourrait même être sans limite. Preuve de cet intérêt : un premier diplôme universitaire sur le « Métavers en santé » figure depuis cette année au programme des formations délivrées par l’Université Paris-Cité.
Afin de mesurer scientifiquement la maturité du sujet, ces chercheurs italiens ont décidé de passer en revue la littérature. Quelque 976 études portant sur le métavers et la santé ont été détectées après le filtrage des 3 bases de données (Pubmed : 67 ; Web of Science : 380 ; Scopus : 529). Au final, seules 21 études ont été jugées recevables.
Cette revue de la littérature montre que le sujet est nouveau et innovant, et qu'il nécessite des investigations futures. Cependant, des pistes se dessinent. Dans le domaine des soins, les auteurs de cette revue de la littérature suggèrent que "dans le métavers, les médecins pourraient rendre visite à leurs patients dans une clinique virtuelle en 3D en utilisant des services de télémédecine et des dispositifs à domicile tels que des capteurs portables et des applications pour smartphone afin de surveiller leur état de santé".
En outre, les avatars devraient pouvoir jouer un rôle non négligeable dans le système de santé. Basé sur l'intelligence artificielle, ils pourraient fournir un retour d'informations et des motivations personnalisés, et, de cette façon, rendre l'intervention médicale plus efficace. « Les avatars, grâce à la nouvelle technologie, réagissent de manière réaliste dans leur discours, leurs expressions faciales et leur langage corporel », comme une "infirmière virtuelle", relèvent les auteurs de la publication.
Le métavers devrait par ailleurs progressivement investir le domaine de la formation, et notamment via la réalité virtuelle. Cette dernière présente l’avantage d’être accessible de n'importe où, indépendamment de la distance ou de l'espace. Pour les chercheurs italiens, ces atouts liés à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée pourraient permettre de "standardiser l'éducation des gens" : "cela pourrait réduire les disparités dans l'éducation des futurs étudiants en médecine", soulignent-ils.
Enfin, dans cette revue de la littérature, les chercheurs se sont penchés sur les opportunités en termes de recherche.
Le métavers apparaît comme un outil facilitant la collecte d’une vaste quantité d'informations personnelles sur la santé, permettant la création de systèmes de big data et d'apprentissage automatique (machine learning) qui pourraient aider le système de soins de santé et la recherche.
En conséquence, les dangers possibles liés à la gestion des données et au respect de la vie privée émergent. Les chercheurs estiment que "le métavers pourrait être un endroit dangereux où de nouveaux crimes vicieux et sophistiqués pourraient être commis, notamment en ce qui concerne le vol de données personnelles".
Les études futures devront donc examiner en profondeur la faisabilité d'un métavers de la santé dans lequel les utilisateurs peuvent apprendre et être guidés vers des comportements sains. L'enjeu est de trouver le chemin pour passer de la théorie à la pratique.
Publié le mercredi 18 janvier 2023 à 08h00
Contrairement au Web 2, où les utilisateurs créent et les plateformes contrôlent tout, le Web 3 permet aux utilisateurs, via la blockchain, de contrôler leurs données et leur identité et de décider qui y a accès.
Cette décentralisation des données, qui va devenir la norme, permet aussi de faciliter l’immersion, déjà présente à travers la réalité virtuelle/augmentée (VR/AR) et le gaming, et l’activation de communautés avec le metaverse et le NFT.
Ces innovations apportent une nouvelle stratégie marketing, celle du marketing de la rencontre.
En effet, il est possible de faciliter la rencontre patient et acteur de santé, réduisant ainsi les problématiques de distance, de temps et d’offrir une relation gamifiée à forte plus-value et très individualisée.
Depuis plusieurs années, la formation a recours à la réalité virtuelle en permettant de gamifier l’apprentissage des compétences comme le propose Simango avec son hôpital virtuel. C’est le premier hôpital reconstitué de façon virtuelle où les médecins, les infirmières, les aides-soignants peuvent se former aux gestes techniques ou d’hygiène.
Le metaverse, quant à lui, permettra une "immersivité" et une interactivité encore plus grande.
L’offre de soins souvent anxiogène va gagner en acceptabilité par les patients pour «vivre» avant le soin l’intervention virtuellement pour mieux en comprendre le parcours de soins.
C’est aussi la capacité d’échanger avec d’autres patients.
Tous les acteurs sont concernés ; chercheurs, médecins, infirmières, laboratoires, pharmacies…
D’ailleurs, les premiers usages sont déjà apparus :
En premier lieu, les principes du marketing stratégique ne changent pas. Ce n'est pas le support numérique qui doit être la finalité mais l'objectif recherché. Il ne faut pas se lancer sur le metaverse ou sur les NFT dans le seul but d'agir comme les concurrents : cette décision doit être l'aboutissement d'une stratégie pour toucher une audience et diffuser un message avec une éventuelle conversion d'achat.
Ce nouveau monde repose sur des codes culturels très spécifiques :
La télémédecine a été une première étape en ce sens dans le secteur de la santé dans la relation patient/médecin. Le conseil et la délivrance de soins seront augmentés dans un univers immersif à forte interactivité, préfigurant la deuxième étape.
Les premiers retours en termes de ROI sont très limités. Toutes les marques présentes dans les NFT et dans le metaverse ne communiquent pas leurs données. À l'exception de quelques-unes :
Cependant, les actions entreprises initialement avaient pour principal objectif de simplement habituer les clients ou les patients à interagir avec la marque dans les nouveaux environnements Web 3.
Le récit client et les expériences de parcours immersifs tendent à personnaliser davantage l'offre et à faciliter son expression vis-à-vis de la marque :
Seuls l’utilité et le sens permettront une appropriation facile et un usage récurrent.
Publié le mardi 05 juillet 2022 à 08h00
Le 17 mars 2022, la Cnam rapportait dans un communiqué avoir constaté plusieurs piratages ayant conduit à la fuite de diverses informations confidentielles, comme les noms, prénoms et numéros de Sécurité sociale des patients. Le droit européen, et en premier lieu le RGPD, contraint depuis plusieurs années toutes les organisations à mettre en place les mesures les plus sérieuses quant à la protection des données.
Mais une protection contre une cyberattaque – qu’elle soit pirate du fait d’organisation criminelle ou corsaire du fait d’organisation étatique – ne tient qu’un temps : il est vivement recommandé de mettre en place des défenses dans la profondeur de manière à dissuader des agresseurs plutôt que d'espérer s’en prémunir éternellement.
Faut-il pour autant refuser tout service qui contiendrait des données ? C’est irréaliste. Des bonnes pratiques sont cependant réalisables à tous niveaux pour que chacun puisse évoluer dans un monde cyber un peu plus sûr.
Que la motivation des hackers soit vénale, ludique, ou liée à une cause supérieure, la manière de procéder est souvent semblable :
Il est de la responsabilité de tout professionnel en cybersécurité de se tenir à jour sur les types d’attaques réalisées et les modes de défenses les plus efficaces afin de conseiller efficacement les utilisateurs et de proposer les plans de protection adéquats.
Il est aussi de la responsabilité de toutes les organisations de dégager les moyens – financiers et humains – pour que les protections soient mises en œuvre et que la sensibilisation des personnes soit suffisante.
On évoque cependant peut-être insuffisamment notre responsabilité individuelle :
Des petites choses du quotidien, aussi évidentes que le fait de ne pas laisser son porte-monnaie sur un banc publique ou de ne pas écrire son code de carte bancaire sur sa carte bancaire…
Publié le vendredi 01 juillet 2022 à 08h00
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Publié le vendredi 24 juin 2022 à 08h00
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Publié le vendredi 24 juin 2022 à 08h00