IA : les industriels français investissent 35 % de plus que la moyenne mondiale (enquête Abbyy)
Publié le jeudi 14 novembre 2024 à 17h35
Publié le jeudi 14 novembre 2024 à 17h35
Publié le jeudi 27 juin 2024 à 18h14
Publié le jeudi 21 mars 2024 à 16h21
Publié le mercredi 31 janvier 2024 à 08h00
Dedalus exprime son ambition de développer des offres Saas basées sur les technologies de cloud et d'IA qui "permettent de réduire les tâches administratives, d’améliorer l’expérience utilisateur et l’ergonomie". Guillem Pelissier explique que le cloud pose "la question de la souveraineté". Pour lui, Dedalus est justement souverain par son histoire et son capital : "car nous sommes détenus par des investisseurs français (...) Nous suivons la démarche gouvernementale, ainsi que les évolutions réglementaires européennes et françaises en ce qui concerne l’hébergement des données en santé, notamment du référentiel HDS". Une question essentielle pour l'entreprise qui souhaite s’inscrire dans le champ de la souveraineté numérique européenne, les acteurs du cloud européen et français n’étant aujourd’hui pas forcément encore au niveau des alternatives étrangères comme AWS.
Dedalus est leader sur le marché français du DPI, avec 41 groupements hospitaliers de territoire (GHT) sur 135 équipés avec ses solutions. Sans communiquer de détails exacts, l'entreprise rapporte que son chiffre d'affaires en 2023 est meilleur que celui de l’année précédente.
Avec la base mutualisée de son nouveau logiciel, Care4U, Dedalus accompagne les hôpitaux afin de transférer leur DPI, comme cela a été le cas pour tous les établissements de l’AP-HP, "sauf l’hôpital européen Georges Pompidou qui devrait migrer dans les 2 ans qui viennent". Les clients de Dedalus ayant un patrimoine de données d’au moins 10-15 ans, toute la problématique réside dans la migration afin d'éviter la perte de données. « Nous passons de questionnaires très statiques à des questionnaires intelligents avec de l’IA. Il faut donc les réadapter et les reparamétrer. L’enjeu n’est pas de changer de DPI mais de pouvoir le faire évoluer en récupérant leurs données et en installant notre solution par-dessus", souligne Frédéric Vaillant.
En France, Dedalus détient 80 % de part de marché des logiciels des laboratoires privés. D'après Frédéric Vaillant : « Il y a une évolution in vitro avec les premières installations qui se dérouleront cette année. La mise en œuvre du premier site de "digital pathology" va se faire au CHU d’Amiens. C’est un consortium avec 3 GHT (St-Quentin, Beauvais et Amiens) qui vise à gérer les analyses et les seconds avis médicaux ».
À partir de 2024, l'entreprise ambtionne d'accélérer sa dynamique dans le secteur de l’imagerie : « Nous avons un Pacs tout neuf appelé Deep Unity qui connaît un certain succès dans le GHT d’Amiens. Notre ambition est de pousser le domaine de l’imagerie en doublant nos équipes. Nous voulons faire aussi bien sur la partie imagerie que sur la partie laboratoire ». L'imagerie ayant généré un chiffre d’affaires autour de 6 millions d’euros en 2023, Dedalus souhaite doubler son résultat en 2024.
Publié le vendredi 26 janvier 2024 à 08h00
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Publié le vendredi 26 janvier 2024 à 08h00
Les essais sont "le premier mode d’accès aux médicaments innovants pour les patients, et notamment ceux atteints de pathologies graves comme le cancer (42 % des essais initiés) ou les maladies auto-immunes (18 %)". Malgré ses efforts, la France reste derrière l'Espagne dans le domaine :
L'investissement de l'Espagne dans la réalisation d'essais cliniques ne suffit pas à lui seul pour faire de l'Europe le leader mondial. Au cours des 12 derniers mois, les chercheurs du Vieux continent n'ont lancé que 2 087 essais, loin derrière l'Asie avec ses 5 016 essais. Côté américain (USA, Canada et Amérique du Sud), on compte : 3 157 essais cliniques.
L'Europe se place cependant en tête en matière d'essais cliniques multinationaux, qui représentent 63% de son activité, contre 11% en Asie et 44% en Amérique.
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Dans son rapport, le Leem cite 4 leviers qui pourraient faire de la France le pays le plus attractif d'Europe en termes d'essais cliniques et qui doivent être mis en place "au plus vite par les autorités" :
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Publié le jeudi 25 janvier 2024 à 08h00
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Même si la compréhension des maladies avance rapidement, le processus de découverte et de développement des médicaments a avancé dans la direction opposée, souligne le rapport. Dans un tel contexte, l'IA générative pourrait :
Certains outils comme BioGPT et Med-PaLM sont déjà utilisés pour analyser des données massives relatives aux pathologies étudiées. Augmenter les capacités des IA utilisées avec des modèles plus larges et des moyens plus établis "comme la vision par ordinateur, le criblage virtuel et des graphes de connaissance" pourrait "réduire de moitié le temps de découverte d’un médicament".
Les auteurs rappellent qu'en moyenne, "il faut 10 ans et 1,4 milliard de dollars pour sortir un seul médicament sur le marché". Environ 80 % de ces coûts seraient liés au développement clinique selon des chercheurs du Tufts Center.
Le développement clinique consiste à amener des thérapies du laboratoire aux patients en testant la sécurité et l’efficacité sur des sujets humains. Un processus fastidieux à cause des longs essais et d’une régulation particulièrement rigoureuse. L’IA générative répond à ces problèmes en débloquant une valeur économique en 3 dimensions :
L’IA générative est censée améliorer toute la chaîne de valeur d’un médicament, y compris "le sourcing, la fabrication, la qualité et la chaîne d’approvisionnement". Premièrement, la capacité à rechercher et analyser de larges textes, des images et d'autres données permettra d’apprécier "une mine de nouveaux renseignements". En outre, l'habilité conversationnelle de l’IA générative facilitera des interactions plus satisfaisantes avec les utilisateurs.
Dans ce sens, 4 priorités dans la chaîne de valeur ont été identifiées par les auteurs :
Les groupes pharmaceutiques dépensent une énergie considérable à créer du lien et de la confiance avec leurs fournisseurs, pharmaciens, assureurs et patients. Les outils d’IA générative peuvent approfondir ces relations, où les décideurs détiendront assez de connaissances pour prendre plus rapidement des décisions plus intelligentes. Ainsi, le marketing pourra être davantage fait en interne, laissant les agences de communication externes s’occuper de l’innovation et de la créativité.
Les affaires médicales jouent un rôle-clé entre les entreprises pharmaceutiques et les prestataires de soins. Cela consiste en la réalisation d'une série de procédés pour revoir, analyser, synthétiser et communiquer du savoir scientifique. Chacune de ces tâches pourra être améliorée grâce à l’IA générative, notamment ces 3 cas en particulier :
L'IA pourrait donc automatiser un nombre de tâches simples et chronophages afin de permettre aux entreprises de se concentrer davantage sur un service client plus personnalisé.
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Publié le mardi 23 janvier 2024 à 08h00
La synthèse médicale doit être conforme aux critères de la norme internationale IPS (International Patient Summary). Ces critères portent sur 6 paramètres :
Le respect de la norme IPS permet de garantir la qualité, l’interopérabilité et l’efficacité des synthèses médicales.
L’enjeu d’un projet de standardisation des synthèses médicales est de faciliter la création d’un modèle unique de « synthèse médicale partagée », disponible pour les professionnels dans les secteurs sanitaire, médico-social et social ou dans le DMP (Dossier Médical Partagé). Ce modèle unique doit être utilisable à tous les contextes (soins programmés ou non) et aux différentes populations ciblées : les résidents en EHPAD, les patients vulnérables à domicile et les patients atteints de maladies rares. Le projet vise également à partager les informations entre les pays lors de soins transfrontaliers.
Les synthèses médicales ont une influence primordiale dans la prise en charge des patients mais font face à des freins d’utilisation et de développement. En effet, la pluralité et la redondance de ces synthèses médicales limitent fortement leur mise en œuvre opérationnelle.
La réglementation française exige que la synthèse médicale soit rédigée et déposée dans le DMP, sous la forme d’un document « statique » produit par un seul rédacteur. Pour en modifier le contenu, le rédacteur devra générer un nouveau résumé et créer une nouvelle version.
Si ce résumé fonctionne pour les patients à l’état de santé stable, il ne pourra pas répondre aux besoins spécifiques d’un patient :
La synthèse médicale devrait ainsi être modifiable et actualisée par différents professionnels en temps réel et en mode collaboratif.
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Publié le vendredi 19 janvier 2024 à 08h00
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Publié le vendredi 19 janvier 2024 à 08h00