5 000 maisons « France Santé » prévues d’ici 2027 pour garantir une offre de soins à 30 minutes de chaque Français
Publié le lundi 15 septembre 2025 à 11h05
Publié le lundi 15 septembre 2025 à 11h05
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Le CIDF accompagne depuis 2014 les chercheurs débutants en bio-informatique en les formant à l’analyse de données issues de séquençage haut débit. Avec une demande très forte des équipes franciliennes, les formations adoptent un format Mooc (Massive Online Open Course) depuis 2021, permettant de former simultanément un grand nombre de personnes. Ces formations ont pour objectifs de permettre aux chercheurs biologistes de se familiariser avec les concepts des analyses NGS (Next-Generation Sequencing), d’acquérir le vocabulaire et de s’initier à l’analyse de données avec R Studio.
Les actions structurantes sont des programmes cherchant à faire émerger et structurer une thématique spécifique à partir des opportunités présentes dans la région. Elles permettent le partage de ressources et de connaissances, sont accessibles et ouvertes à tout membre de la communauté. Dirigées par des membres du Comité scientifique et des experts, ces programmes sont centrés sur des technologies innovantes allant de la bio-informatique à des approches « Single Cell », c'est à dire le séquençage de cellule unique où un ensemble de techniques de biolgie moléculaire permettant l'analyse de l'information génétique.
Ils passent aussi par des modèles précliniques tridimensionnels (3D-Hub), des outils génériques de pointes (CRISPR Screen), la neuro-oncolgie (PETRA Network), la métabolomique (Met’Connect) ou encore la transcriptomique spatiale (ST-omics). Fin novembre 2023, l’Inca a dévoilé les 3 lauréats de l’AAC Pedriatex23, 3 consortiums retenus pour former des centres de recherche contre le cancer des enfants : En-Hop Smart4CB, Paris Kids Cancer et South Rock. South Rock est l’exemple d’un consortium entre deux régions : il allie l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique (IHOPE) de Lyon et les Hôpitaux Universitaires de Marseille (AP-HM) afin d'accélérer leur recherche et d'unir leur technologie de pointe pour lutter contre le cancer chez les enfants.
Créé en 2022, le groupe de travail Eclair (Expérience Patient-CLARA-Innovation-Recherche) rassemble des patients experts et les associations pour mettre en valeur l’impact du vécu dans la lutte contre le cancer. Eclair mène l’appel à projets « Oncostarter » (Emergence) baptisé « Expérience Patient », une initiative pionnière pour reconnaître le patient comme un acteur et un décideur à part entière.
« Les patients apportent leur expérience et leur vécu sur leur(s) pathologie(s), l’annonce du diagnostic difficile, leurs traitements, leur vie quotidienne. Dans la recherche, de simples témoins, ils s’engagent à toutes les étapes et deviennent investigateurs » explique Raymond Merle, Directeur du Département Universitaire des Patients, Grenoble.
Le CNO développe une approche multidisciplinaire des troubles cognitifs liés avec le cancer et ses traitements. L’ouverture à l’internationale a conduit à la création d’un consortium européen « Cancer & Cognition ». Au total, le CNO pilote 12 équipes de recherche participant au consortium, dont 8 pays européens (France, Belgique, Danemark, Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Espagne et Portugal).
Les recherches sont désormais étendues aux tumeurs cérébrales et les nouvelles voies impliquées dans la genèse des troubles cognitifs. La transmission de l’expertise multidisciplinaire du CNO est favorisée par un diplôme Interuniversitaire avec l’objectif d’approfondir les connaissances des professionnels de santé et des chercheurs sur les troubles neuropsychologiques liés au cancer, les mécanismes impliqués et les possibilités de prise en charge.
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Publié le mardi 16 janvier 2024 à 08h00
Le gouvernement a l’intention d’intégrer la cybersécurité dans la gouvernance des établissements de santé (national, régional, local) en la rendant visibles en termes stratégiques et budgétaires. Il prévoit d’intégrer des critères numériques et de cybersécurité dans le manuel de certification de la Haute autorité de santé (HAS).
Afin de préparer et accompagner les établissements de la cybermenace, une enveloppe de 10 millions d’euros permet aux ARS de déployer des exercices de crise cyber au sein des établissements sanitaires et médico-sociaux.
Il prévoit d’augmenter le personnel dédié au système d’information, c’est-à-dire de rendre les carrières du numérique en santé attractives et de pérenniser ces emplois. D’ici 2025, tous les établissements de santé devront déclarer un budget numérique et cybersécurité de 2% minimum. L’accompagnement des établissements s’articule sur les thématiques suivantes : prévenir, contrôler, détecter, réagir et reconstruire.
Selon le programme, il est « est primordial de proposer à tous les professionnels de santé et à tous les personnels administratifs une formation sur le numérique et la cybersécurité, et les sensibiliser sur le cadre réglementaire et sur les bonnes pratiques à adopter ». Dans cette optique, l’animation d’une communauté des RSSI est prévue afin de « renforcer la visibilité de leur action auprès de leur direction ».
Le programme prévoit un effort conséquent pour :
Le programme CaRE a identifié des domaines d’investissements prioritaires, notamment le programme HospiConnect. Il se dédie à l’identification électronique des professionnels, afin de sécuriser l’accès aux services numériques sensibles et de limiter les risques d’usurpation d’identité.
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Publié le jeudi 11 janvier 2024 à 08h00
Les deux outils soumis à cette évaluation approfondie proviennent d'acteurs majeurs du secteur de la santé en France :
Les deux outils prévoient une majoration ou une minoration du coût final en fonction de plusieurs facteurs, tels que le profil du porteur de projet ou l'intérêt scientifique du projet.
Il est important de noter que cette approche est en conformité avec le Data Governance Act européen de juin 2022, entré en vigueur en septembre 2023, qui régit le cadre légal permettant aux acteurs publics de percevoir des redevances en contrepartie de la mise à disposition de données de santé.
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Publié le vendredi 22 décembre 2023 à 08h00
Ce projet vise à améliorer :
Ainsi, la Commission européenne et l'OMS/Europe "élaboreront et mettront en œuvre des activités de renforcement des capacités et d’assistance visant à répondre aux lacunes, aux besoins et aux domaines d’expertise au sein des systèmes d’information sanitaire ainsi qu’en termes de gouvernance et de capacités en matière de données de santé des pays bénéficiaires". L'ambition étant aussi d'assurer une application des "pratiques fructueuses" au niveau national ou régional.
Pour "favoriser l’instauration de systèmes d’information sanitaire sûrs, fiables et résilients", ce nouveau partenariat devrait permettre d’aligner davantage les efforts de la Commission européenne et de l'OMS/Europe, en s’appuyant sur les meilleures pratiques dans la Région.
Comme le rappelle la Commission européenne, "des systèmes d’information sanitaire solides et des données de santé accessibles peuvent améliorer l’efficacité, la sécurité et la personnalisation des soins de santé, transformant ainsi la santé publique telle que nous la connaissons". La proposition d’un Espace européen des données de santé (EHDS) s’inscrit, en effet, dans le cadre d’une "Union européenne de la santé forte, dont les principes peuvent bénéficier à la santé publique."
En effet, ce partenariat représente une aubaine pour accélérer l’intégration européenne en soutenant l’alignement sur les normes de l’UE :
Le projet vise à encourager la coopération entre les pays participants, la Commission européenne, l’OMS/Europe et les acteurs externes, et ce à travers :
Cette initiative s'inscrit dans le cadre des objectifs de plusieurs feuilles de routes et lignes directrices régionales et mondiales :
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Publié le mardi 19 décembre 2023 à 08h00
Publié le jeudi 30 novembre 2023 à 08h00
Le rapport précise que la télésanté trouve sa place dans les expérimentations de l'article 51 puisqu’elle favorise « la mise en place d’organisations nouvelles et innovantes permettant des collaborations et un suivi facilité ». Les expérimentations couvent différents champs comme les maladies chroniques (plaies complexes, insuffisance cardiaque, greffe hépatique, diabète…), l’accès aux soins des résidents en Ehpad ou encore la maternité (diabète gestationnel).
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Une expérimentation autorisée sur 3 embarque un produit de santé ou un outil numérique. La part des dispositifs médicaux (DM), pour la plupart des DM numériques, progresse légèrement par rapport à 2021 avec presqu’une expérimentation sur cinq concernée. « Cette légère progression est très certainement liée à l’évolution réglementaire introduite par le nouveau règlement européen sur le DM », peut-on lire.
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Plusieurs dispositifs permettent le financement dérogatoire de ces expérimentations :
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Publié le mercredi 29 novembre 2023 à 08h00
L’objectif 1 est de mettre en place un outil de veille prospective interministériel, structuré et partagé afin identifier et d’apprécier l’intérêt des innovations technologiques en santé. Il permettra d’informer et alerter les institutions sur les situations potentiellement porteuses de risques (financiers, organisationnels, sanitaires), les évolutions technologiques et les nouveaux usages.
En parallèle du développement de cet outil de veille prospective qui aura pour objectif de définir les priorités de travail, des thématiques ont été identifiées sur lesquelles des premières études ciblées vont rapidement être lancées. Il s’agit des :
Pour l’AIS, la diffusion des résultats de la prospective et l’adhésion des acteurs sont cruciales. Un collectif de parties prenantes sera mis en place et animé. Des rendez-vous réguliers auront vocation à présenter les travaux interministériels coordonnés par l’AIS en matière de prospective.
S’agissant de l’international, l’AIS rappelle qu’elle est membre du réseau i-HTS (Innovation-Health Tech Scan) qui regroupe une vingtaine d’agences publiques du monde entier. Cette collaboration doit permettre de mettre en commun outils et connaissances afin d’identifier les innovations émergentes en santé.
Cet objectif vise à identifier les transformations systémiques nécessaires pour catalyser l’innovation en santé. Plusieurs difficultés ont été identifiées par l’AIS :
Il s’agit notamment de réfléchir à un cadre global rénové qui permette aux différents acteurs de la recherche d’interagir en facilitant le décloisonnement de leurs activités. Trois actions phares sont prévues dès 2024 :
Cela implique pour l’AIS d’augmenter significativement le nombre d’essais cliniques à promotion industrielle menés sur le territoire, d’accélérer la capacité globale à mettre en place des essais cliniques tout en proposant un cadre réglementaire propice à l’arrivée rapide et sécurisée des innovations.
Afin de faciliter l’accès rapide et sécurisé aux innovations, l’AIS souhaite que les dispositifs mis en place soient plus cohérents et plus lisibles :
La mobilisation du levier des achats publics doit notamment permettre de faciliter la diffusion des innovations. Quatre actions sont envisagées :
L’AIS aspire à se positionner comme une plateforme, un facilitateur, afin d’aiguiller les porteurs de projets innovants vers les dispositifs préexistants les plus pertinents ou vers ses propres dispositifs d’accompagnement. Une centaine de projets innovants seront sélectionnés, labellisés et accompagnés chaque année par l’agence.
L’agence souhaite définir et mettre en œuvre un « parcours de l’innovateur » afin de guider chaque innovateur vers les interlocuteurs les plus pertinents au regard de son projet et de son stade de développement tout en lui assurant un suivi adapté tout au long de son développement.
L’AIS compte renforcer 4 filières prioritaires pour assurer la souveraineté sanitaire de la France. Il s’agit d’investir de manière structurante dans 4 domaines prioritaires grâce à des stratégies d’accélération :
L’AIS observe que la prévention n’a pas encore bénéficié de leviers d’envergure en matière de recherche et d’innovation en santé. Une stratégie d’accélération dédiée à la prévention lui apparaît indispensable pour changer d’échelle en matière de résultats et d’impacts positifs pour la santé des Français et préserver un système de santé de qualité, efficient et performant. Les grands principes de cette stratégie seront :
Publié le mardi 28 novembre 2023 à 08h00
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Publié le vendredi 24 novembre 2023 à 08h00
Publié le mardi 14 novembre 2023 à 08h00