Situation financière des Ehpad alarmante selon le Sénat : “Les vieux méritent mieux” selon la Fnadepa
Publié le jeudi 03 octobre 2024 à 17h09
Publié le jeudi 03 octobre 2024 à 17h09
Publié le mercredi 19 juin 2024 à 16h04
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Publié le lundi 15 janvier 2024 à 08h00
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Publié le vendredi 01 décembre 2023 à 08h00
Dans le cadre de cette nouvelle campagne, 4 courtes vidéos axées sur l’éthique des outils numériques en santé ont été publiées afin de permettre aux usagers du système de santé de s'identifier aux personnages créés, qui utilise la santé numérique de manière éthique. Les 4 thèmes de ces vidéos d'animation sont :
Ces vidéos, qui mettent en évidence le caractère « bénéfique » de l’éthique du numérique en santé, montrent que chaque usager peut :
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Publié le mardi 28 novembre 2023 à 08h00
Dans le cadre du programme du CEI, les entreprises sont sélectionnées après un processus d'évaluation précis et rigoureux effectué et mené par des experts externes, suivi d'un examen approfondi effectué par la banque européenne d'investissement.
Une fois l'investissement approuvé, les entreprises ont jusqu'à 12 mois afin de trouver des co-investisseurs avec le soutien du CEI.
Le 30 octobre 2023, le CEI a annoncé les résultats du dernier appel d'offres de l'Accélérateur CEI : on dénombre 47 entreprises supplémentaires sélectionnées pour un soutien du fonds pour une valeur de 349 millions d'euros. Au total, 493 entreprises ont été sélectionnées par le CEI depuis son lancement dans le cadre du programme Horizon Europe en 2021
La majorité des entreprises bénéficient également de subventions pouvant atteindre 2,5 millions d'euros et d'un accès à une expertise et à des partenariats. Les entreprises peuvent également bénéficier de participation par le biais du fonds CEI allant de 0,5 à 15 millions d'euros. Les porteurs de projets ont également accès à une expertise, des entreprises, des investisseurs ainsi qu'un panel d'acteurs de cet écosystème.
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Publié le vendredi 24 novembre 2023 à 08h00
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Trois grands groupes gestionnaires de structures accueillant des personnes âgées ont une expérience positive de l’intégration des RA et RSS dans le parcours résidentiel de la personne âgée. Ils en ont fait part lors de la web-conférence organisée par l’Anap à l’occasion de la publication du guide "Optimisez votre foncier, diversifiez votre offre", destiné à donner des clefs pour déployer avec succès une stratégie de diversification de l’offre, comprenant l’habitat intermédiaire.
La fondation Partage et vie gère 127 établissements et services destinés principalement aux seniors, notamment des Ehpad, et quatre RA.
La fondation a fait le choix d’associer des RA aux Ehpad, afin de construire un parcours résidentiel adapté aux situations de personnes âgées qui sont à domicile mais cherchent un habitat sécurisé et offrant la perspective de liens sociaux, sans vouloir entrer en Ehpad. Il existe aussi une demande de la part des conjoints de personnes admises en Ehpad, qui souhaitent accompagner leur proche en habitant à proximité. L’habitat intermédiaire trouve alors sa place dans le parcours résidentiel de la personne.
📌 Pour une mutualisation des ressources des compétences :
Pour implanter une nouvelle structure, une étude de besoins est réalisée pour chaque établissement. Il n’y a pas un modèle dupliqué automatiquement. Par exemple, s’il s’agit des Petites unités de vie (PUV), on visera un effectif de 8 à 10 personnes. Pour une RSS, on prévoit 30 à 60 logements. Ils ne seront pas forcément adossés à un Ehpad, mais à proximité. Cela permet la mutualisation des fonctions support, des compétences médicales ou de l’animation.
Du point de vue économique, il faut aussi tenir compte du contexte local et notamment des possibilités en immobilier, en direct ou avec des partenaires
Le groupe a un projet de 6 RA supplémentaires, sur la base de retours d’expérience de ses propres structures et de rencontres avec d’autres gestionnaires. Ces résidences peuvent être construites avec des associations partenaires. Par exemple : un projet d’habitat intermédiaire mixte (PA-PH) est en cours avec France parkinson ou SEP, pour répondre à des besoins spécifiques.
Partage et vie recherche la mutualisation entre Ehpad, accueil de jour et SSIAD qui travaillent en coordination pour une plateforme de services du grand âge, disposant d’une palette complète de services pour l’aide à la vie quotidienne, le lien social, l’aide administrative, etc. C’est ce qui fait que la personne va accepter de quitter son domicile historique.
Le groupe Univi Santé gère 65 établissements pour personnes âgées, avec 24 RSS et RA, 41 Ehpad et 3 hôpitaux. Un des axes stratégiques du groupe est de développer la complémentarité entre le Pôle santé et le Pôle seniors, entre les hôpitaux, les Ehpad et les RA et RSS. Ce rapprochement permet aux personnes âgées, en cas de besoin, d’avoir un accès direct à l’hôpital, pour un bilan ou une consultation mémoire, sans avoir à passer par les urgences, ce qui rassure les résidents et les familles.
📌 La mutualisation des services est un plus pour les RSS :
Par exemple, l’équipe médicale de l‘hôpital La Porte verte soutient la RSS Médéric à Versailles, qui n’est pas médicalisée (pour l’hygiène, le respect des normes, etc.). Pendant la période Covid, l’équipe hospitalière a vacciné le personnel de la RSS, qui fut une des premières à pouvoir l’être. C’est aussi l’hôpital de la Porte Verte qui assure les fonctions supports pour la résidence. Mais il faut garantir de la réactivité dans la gestion quotidienne et ne pas avoir à mobiliser le directeur de l’hôpital pour réparer une fuite.
Univi santé souhaite développer les RSS sur les territoires. Une bonne analyse des besoins est un préalable à ne pas négliger. Pour équilibrer financièrement une résidence service, il faut un taux d’occupation au delà de 90% et, par exemple, ne pas pas acheter un terrain proche de l’hôpital, qui serait difficile à commercialiser car un emplacement en ville répond mieux aux besoins. Il faut également choisir des territoires peu dotés en RSS.
Le groupe commercial Emera gère 50 Ehpad et 15 résidences service seniors. Il a été précurseur du parcours résidentiel en choisissant d’accoler les RSS aux Ehpad. Cela facilite les changements d’orientation des résidents qui le souhaitent.
Les structures sont implantées en ville, afin de bénéficier d’activités susceptibles de rompre l’isolement et de services divers : restauration, accès aux soins, etc.
📌 Une mutualisation des services RH, logistiques, médicaux :
Par exemple, la vaccination contre le Covid-19 du personnel des résidences a été réalisée par le personnel médical de l’Ehpad. La sécurité de nuit et des week-ends est assurée dans l’habitat intermédiaire par téléassistance. Quant au modèle économique, il doit être adapté aux territoires.
La CNSA et l’Assurance Retraite ont lancé en 2022 une initiative pour le développement des RA (IDRA) auprès des départements. Ceux-ci ont été invités à faire connaître le nombre de nouveaux logements qu’ils souhaitent créer. Une sélection est opérée pour rétablir une meilleure répartition territoriale des disponibilités de places en RA. Chaque logement peut être subventionné à hauteur de 5.000 €.
En 2022, plus de 3.800 places en ont bénéficié, pour 15 M€. Cette initiative sera prolongée en 2024.
Le groupe Caisse des dépôts mobilise de son côté 3,5 Md€ entre 2021 et 2025 pour accompagner les projets de création ou de rénovation de RA.
Le coût de construction d’une place est d’environ 120 000 à 130 000 €. Les services offerts doivent être de qualité pour répondre aux demandes des personnes âgées. En outre, il faut garantir des tarifs acceptables pour attirer le plus grand nombre de résidents.
Pour toutes ces raisons, la question du modèle économique des RA reste aujourd'hui posée.
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Publié le vendredi 24 novembre 2023 à 08h00
Dans un but de lutte contre la désertification médicale, les gares ciblées par cette nouvelle offre sont "situées dans les zones d’intervention prioritaires (ZIP) et les zones d’action complémentaire (ZAC), caractérisées par une offre de soins insuffisante et une difficulté d’accès aux soins".
Afin d'offrir la meilleur expérience aux patients, la SNCF indique que le patient ne sera pas seul devant l'écran et "sera accompagné par un infirmier diplômé d’État et [sera] examiné à distance par un médecin exerçant sur le territoire français, de préférence localement". En plus de ces consultations à distance, ces espaces proposeront d'autres services de santé aux patients, notamment des campagnes de dépistage, de prévention santé et de vaccination, ainsi que des services spéciaux qui seront proposés "en fonction des besoins locaux (bilans oculaires, diagnostics sport santé,...)".
La SNCF précise que les patients pourront prendre un rendez-vous sur place ou à partir d'applications de prise de rendez-vous et que "la prise en charge s’effectuera dans les mêmes conditions que pour tout patient qui consulte un médecin et le prix sera le même que celui d’une consultation classique de secteur 1".
À l'annonce du partenariat entre la SNCF et Loxamed, l'Ordre des médecins a vivement réagi en indiquant que cette décision de mettre en place des cabinets de télémédecine dans les gares "ne répond pas […] aux exigences du Code de la Santé Publique" et que le développement de ce type d'activités commerciales renforce une "financiarisation" du système de santé "déjà à l'œuvre".
Elle appuie sa critique en indiquant que cette installation de la part de la SNCF consacre "de fortes inégalités territoriales d’accès aux soins, avec certains territoires qui seront encore un peu plus considérés comme de second rang, sans compter ceux éloignés de toute gare". Le Cnom a donc invité le gestionnaire des gares françaises a "améliorer la desserte ferroviaire des territoires les plus enclavés, véritable enjeu d’attractivité des territoires vis-à-vis de l’installation des professionnels de santé".
De son côté, le syndicat de médecin Union française pour une médecine libre (UFML) voit dans cette initiative une nouvelle forme de "médecine low cost très lucrative" qui ne peut être bonne selon lui, puisque qu'elle réside dans une "[consultation] à distance d’un médecin qui ne connaît pas le patient".
Publié le mardi 21 novembre 2023 à 08h00
Cette première a été réalisée grâce à l'assistance d'un robot chirurgical : le Da Vinci Xi, qui fait partie des 7 achetées en 2023 par les HCL (voir l'article H&TI ici) et qui a réalisé ces chirurgies mini-invasives qui "[permettent] au greffon d’être prélevé de façon optimale et au donneur de récupérer plus rapidement avec moins de séquelles pariétales".
Les 4 bras du robot - " trois bras instrumentés et un autre pour l’optique" - permettent au chirurgien de "guider les mouvements à l’aide d’une vision magnifiée en 3D et de joysticks" : pour les manier les équipes du service de l’hôpital "ont suivi une formation spécifique pour prendre en main le robot".
Pour aller plus loin, les équipes vont débuter un programme de greffe auxiliaire chez l’adulte qui sera réalisé en deux temps :
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Publié le vendredi 17 novembre 2023 à 08h00
Si la moitié des Américains pensent que l'IA va avoir un impact sur le système de santé dans les prochaines années, ils ne sont pas tous prêts à être traités par un médecin qui utilise l'IA (36%). Cette différence est d'autant plus marquée en fonction de l'état de santé des patients : pour les patients en excellente santé, ils sont plus de la moitié (53%) à souhaiter être traités par un médecin qui utilise l'IA pour son diagnostic, alors que les patients qui ne se considèrent pas en bonne santé ne sont qu'un peu plus d'un quart (29%) à le souhaiter.
Ce faible niveau confiance concernant le traitement par un médecin qui utilise l'IA vient du fait que de nombreux Américains (83%) pensent que l'IA est susceptible de commettre des erreurs. Cependant, le directeur de la technologie et de l'innovation chez Medtronic, Ken Washington, se veut rassurant et explique que "les technologies perturbatrices comme l'IA modifient les trajectoires de notre vie quotidienne, changeant la façon dont nous recevons les soins […] mais l'IA ne peut pas remplacer le jugement de l'humain. À cette fin, [on ne peut] imaginer un avenir où l'IA remplacera les médecins, mais [on peut] imaginer un avenir où l'IA sera omniprésente dans les soins".
Si la moitié des Américains se veulent optimistes quant à l'utilisation de l'IA en santé, ils sont une grande majorité à redouter une utilisation intensive par peur et par manque de connaissances :
L'étude montre aussi que l'optimisme des Américains au sujet de l'utilisation de l'IA en santé pourrait augmenter si ces deux obstacles majoritaires étaient levés : ils sont 47% à penser qu'ils seraient plus confiants vis à vis de cette utilisation s'il y avait plus de preuves et s'il était démontré que l'IA n'est pas sujette à commettre autant d'erreurs qu'ils le pensent.
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Publié le jeudi 16 novembre 2023 à 08h00